La sagesse d'Adam Smith pour notre époque
RAPPORT. La culture commerciale que facilite la liberté économique est avant tout civilisatrice. Elle promeut une société civile vertueuse.
La croissance continue des dépenses publiques, des impôts et des réglementations dans de nombreuses parties du monde soulève une fois de plus la question du contrôle et des interventions politiques sur les marchés. Il n'est peut-être pas inutile de se rappeler les enseignements de l'économiste écossais Adam Smith, dont nous célébrons ce mois le 291e anniversaire, à propos de la supériorité des marchés libres par rapport à l'emprise de l'État.
Les menaces posées à la liberté économique aujourd'hui ne sont pas plus importantes qu'à l'époque d'Adam Smith il y a environ 250 ans. Les mêmes «préjugés du public» et le même «pouvoir des intérêts» l'entravent. Or en dépit du pessimisme d'Adam Smith sur les chances de la liberté de prévaloir, ses arguments ont triomphé pendant une bonne partie du dix-neuvième siècle jusqu'au début du vingtième, puis à nouveau lors des libéralisations et l'accélération de la division internationale du travail dans les deux dernières décennies du siècle dernier. Cela démontre le pouvoir des bonnes idées.
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La sagesse d'Adam Smith pour notre époque
(8 pages, PDF)
Juin 2014
