Aussitôt Donald Trump eut-il ôté ses mains de la Bible sur laquelle il avait prêté le serment présidentiel de protéger et de défendre la constitution des États-Unis d’Amérique qu’il commença à changer radicalement la direction du gouvernement américain. Il a déjà signé tout une série de décrets présidentiels. Certains d’entre eux, bien qu’ils contiennent de toute évidence des qualités intrinsèques très différentes, sont caractéristiques des prémisses et des principes qui vont guider Donald Trump dans nombre de ses décisions. Le nationalisme politique et économique: telle est la direction qui se dessine.
De nombreux observateurs louent la décision — en soi positive — de faire progresser le pipeline Keystone ou la promesse de réduire les charges fiscales et réglementaires qui pèsent sur les entreprises américaines. Or la question se pose : pourquoi Trump propose-t-il ou va-t-il mettre en œuvre de tels changements de la politique économique? La raison est-elle vraiment qu’il croit que le gouvernement devrait laisser aux individus la liberté de vivre comme bon leur semble et mener leur vie en fonction de leur responsabilité personnelle?
Ce n’est apparemment par le cas. La vision de Trump n’est pas celle de la liberté individuelle et économique. Non, c’est l’idéal collectiviste d’une «grandeur nationale» définie par la politique, à laquelle tous les Américains devraient contribuer — sinon volontairement, alors en fonction du pilotage fiscal et réglementaire de l’État.
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Le nationalisme périlleux de Donald Trump
(5 pages, PDF)