La crise économique dans laquelle a sombré une partie du monde au cours de ces dernières années, a donné lieu à un renouveau retentissant des idées économiques et des recommandations politiques de l’économiste britannique le plus célèbre du XXe siècle, John Maynard Keynes. Cela a surpris tous ceux qui supposaient que la théorie économique keynésienne avait été plus ou moins reléguée, pour reprendre l’expression de Karl Marx, «aux poubelles de l’histoire».
Après avoir dominé la profession économique durant plus d’un quart de siècle après la Seconde Guerre mondiale, le keynésianisme fut remis en question par diverses «contre-révolutions» en macroéconomie, dès la fin des années 1960: ne citons que le monétarisme, l’économie de l’offre, la théorie des anticipations rationnelles, ainsi que l’économie autrichienne, notamment après l’attribution du Prix Nobel d’économie à Friedrich Hayek en 1974.
Cependant, ni Keynes ni ses théories n’avaient vraiment disparu. L’économie keynésienne a continué à dominer la façon dont la majorité des économistes pensent, notamment la façon dont ils analysent les fluctuations du niveau d’emploi et de production à l’échelle d’un pays.
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John Maynard Keynes: entre mysticisme et séduction
(19 pages, PDF)