Livres actuels
L'Institut Libéral présente une sélection d'ouvrages classiques et contemporains d'intérêt et d'actualité, dont les dernières nouveautés, qui s'inscrivent dans la tradition libérale pluraliste. Tous les livres commandés à travers cette page avec notre partenaire Amazon contribuent également au financement de l'Institut (sans coût additionnel pour l'acheteur).
Nous vous souhaitons une lecture agréable et stimulante.
Economie
-
Une philosophie pour vivre sur la terre
Auteure de romans cultes et avocate du capitalisme, Ayn Rand (1905-1982) s'est avant tout voulue une philosophe. C'est la traduction pour l'essentiel inédite en français d'une sélection du plus saillant de ses essais que présente Une philosophie pour vivre sur la Terre.
Le constant et insistant propos de leur auteure est de philosophiquement armer ses lecteurs afin qu'ils puissent se soustraire à l'emprise pernicieuse du «mysticisme» et du collectivisme induit par l'«altruisme». Et ainsi accéder ici et maintenant au bonheur dans l'accomplissement créatif de soi et une relation non-sacrificielle aux autres conformes aux requis rationnels d'une nature humaine et d'une robuste éthique des vertus remises à l'honneur.
Acheter sur Payot.ch
-
Les défis de l'après-Covid
Nos libertés sont fragiles. Durant la crise sanitaire, nous avons pu observer à quel point le monde peut changer rapidement et chambouler nos vies. Presque du jour au lendemain, des libertés essentielles, comme celles de circuler ou de commercer ont été remises en cause partout dans le monde, sans grande résistance.
Après des mois de crise, de nombreuses questions restent en suspens. Quelles libertés faut-il laisser aux citoyens lors d'une crise de ce type ? L'État est-il capable de gérer une pandémie ? Il s'agit désormais d'y répondre et de préparer l'après-crise.
Parce qu'il est essentiel de comprendre ce qui nous arrive avant de préparer le futur, les auteurs commencent par une analyse factuelle de la crise. Notamment en prenant le recul historique nécessaire pour saisir parfaitement la nature de la pandémie de Covid-19. Ils s'intéressent ensuite aux différents défis — politiques, économiques et sociétaux — auxquels la liberté fait face à la suite de cette période spéciale, et proposent des pistes pour que le «monde d'après» soit un monde de libertés.
Avec des contributions de Stephen Davies, Vincent Geloso, Ilia Murtazashvili, Philipp Bagus, José Antonio Peña Ramos, Antonio Sánchez Bayón, Ferghane Azihari, Michael Esfeld, Richard Ebeling, Jean-Marc Daniel, Pascal Salin et Beat Kappeler.
Acheter à l'Institut Libéral
-
Les Écologistes contre la modernité
Mêlant histoire, philosophie et analyses sociopolitiques, Ferghane Azihari déconstruit les raisonnements de ces antimodernes qui, de Pierre Rabbhi à Greta Thunberg, en passant par Nicolas Hulot, crient à la catastrophe climatique mais font la guerre aux solutions les plus crédibles aux défis actuels, comme l'énergie nucléaire.
Le progrès technique reste pourtant le moyen le plus juste de sauvegarder notre planète sans renoncer à améliorer le sort de l'humanité. Mais l'écologie politique est-elle encore animée par la philantropie ?
Acheter sur Payot.ch
-
Benjamin Constant
La Liberté faite homme. A la fin de sa vie, Benjamin Constant déclarait : «Je veux qu'on dise après moi que j'ai contribué à fonder la liberté en France». La postérité ne lui a pourtant pas rendu suffisamment justice, célébrant plutôt le romancier d'Adolphe, chef d'oeuvre pionnier de l'autofiction, que le combattant inlassable de «la liberté en tout», selon son expression.
Né en 1767 à Lausanne dans une famille protestante d'origine française, orphelin de mère dès sa naissance, il mena une existence vagabonde à travers l'Europe, où il se fit remarquer aussitôt par la puissance de son esprit et son extraordinaire facilité d'expression, ainsi que par ses amours erratiques et ses dettes de jeu. En 1795, formant avec Germaine de Staël un couple exceptionnel et orageux, il s'engage en politique. Par la plume et par l'action, sa ligne ne variera jamais : conjurer la tentation totalitaire par un gouvernement représentatif équilibré et garantissant toutes les libertés, celle de la presse comme celle des Noirs. C'est pourquoi il s'opposa vivement à l'Empire autoritaire puis à la Restauration réactionnaire. Parmi ses innombrables écrits et discours, les Principes de politique furent le bréviaire de la jeunesse libérale, et ses obsèques, en décembre 1830, donnèrent lieu à Paris à une énorme manifestation de foule, qui saluait la liberté faite homme. Dans une démocratie en crise, Benjamin Constant est plus actuel que jamais.
Acheter sur Payot.ch
-
John Stuart Mill, libéral utopique
John Stuart Mill reste un inconnu pour le public français, en dépit de la traduction de ses livres majeurs. La mesure de sa pensée n'est pas prise. Il est pourtant l'un des auteurs du XIXe siècle les plus susceptibles de nourrir la réflexion sur les problèmes politiques et sociaux du présent. Économiste, philosophe, membre du Parlement britannique et intellectuel engagé avant la lettre, il fut l'un des observateurs les plus acérés de la naissance de nos démocraties. Le plus clairvoyant, aussi, quant aux défis qu'il leur faudrait relever. De la défense de l'individualité à celle des conditions sociales d'une égale liberté, de la représentativité du pouvoir à l'organisation du pluralisme, de l'émancipation féminine à la remise en question de la croissance économique et à l'écologie politique, sa réflexion foisonnante et pionnière anticipe nos préoccupations les plus brûlantes.
Au-delà des préjugés et des étiquettes, l'étude renouvelée de son œuvre dévoile toutes les objections que son libéralisme exigeant adresse à notre néolibéralisme aujourd'hui sous le feu des critiques. Mais elle indique surtout comment ce dernier pourrait être refondé pour mieux défendre, pour chaque individu, une liberté authentique et durable. Et si revenir aux sources du libéralisme nous permettait de renouer avec le projet humaniste dont les mutations du dernier siècle et demi ont fini par nous faire douter ?
Acheter sur Payot.ch
-
Civilisation et libre-arbitre
La revendication de liberté hante l'histoire des hommes, elle en trame les batailles et les plus belles histoires d'amour. Mais que serait la liberté sans libre arbitre ? Savoir si le libre arbitre existe est la question première. Si la réponse est négative, toute liberté est vaine : elle n'autoriserait alors à faire que ce à quoi nous serions déjà voués. De nombreuses civilisations ont vécu ou vivent sans se préoccuper du libre arbitre. L'Antiquité se livrait au destin, l'islam se soumet aux décrets de Dieu. Pour les judéo-chrétiens, reconnaître le libre arbitre, c'est poser les fondements d'une morale, d'une façon de vivre, donner force à la personne et à sa responsabilité dans la marche du monde, ce qui différencie la civilisation occidentale. L'existence d'un libre arbitre ou la possibilité d'un destin conservent encore une part d'inconnu. Entre raison et passion, ce livre expose aussi complètement que possible les thèses en présence : l'histoire du libre arbitre et du déterminisme est un récit épique et prometteur.
Acheter sur Payot.ch
-
Faut-il tolérer l'intolérance ?
La tolérance est l'attitude d'une personne qui admet chez les autres des manières de penser et de vivre différentes des siennes. Historiquement, le concept de tolérance apparaît, dans un premier temps, pour mettre fin aux conflits entre les religions. L'idée principale est alors de réfléchir aux conditions qui rendent possible la diversité des idées, des opinions et des croyances dans une même société. Cela, tout en gardant un socle de valeurs communes, qui permet d'éviter les conflits permanents et l'usage de la violence.
Après son apparition, le concept de tolérance a permis de pacifier les sociétés qui l'ont adopté. Toutefois, cette approche contient une faille naturelle : elle est paradoxale. Le «paradoxe de la tolérance» est le suivant : la tolérance illimitée risque de mener à la disparition de la tolérance. Car si la tolérance s'applique même à ceux qui sont intolérants, et que personne ne défend la société tolérante au nom justement de ses principes, alors la tolérance finira par disparaître. Comment une société ouverte et tolérante peut-elle lutter contre les ennemis de la tolérance, tout en respectant ses propres principes ? Faut-il revendiquer, au nom de la tolérance, le droit de ne pas tolérer l'intolérant ? Le livre y répond, en esquissant une voie, théorique et pratique, qui, au fil du temps, a permis d'allier liberté et tolérance.
Se pose finalement la question de l'actualité du concept de tolérance et de la nécessité de le repenser en fonction des réalités de notre monde contemporain. Liberté d'expression, influence des réseaux sociaux, multiculturalisme : les défis sont nombreux. La société ouverte fait face à de nouveaux ennemis. Comment assurer la tolérance de nos jours sans enfreindre nos principes et — tout aussi important — sans la mettre en danger par lâcheté ?
Ce livre s'intéresse au concept de tolérance. En partant de son apparition pour mieux comprendre son évolution, et les enjeux contemporains. Sur cette base, des réponses aux défis actuels sont présentées. Dans le but de trouver un chemin pour continuer de concilier tolérance et liberté !
Avec des contributions d'Alain Laurent, Matthieu Creson, Arkadiusz Sieron, Niclas Berggren, Therese Nilsson, Olivier Kessler, Camille Dejardin, Alexandre Curchod, Pierre Schweitzer, Thierry Aimar et Jean-Pierre Chamoux.
Acheter à l'Institut Libéral.
-
Éloge de l'inégalité
Il y a de la provocation bien sûr dans le titre de ce livre, comme Érasme en avait usé dans son Éloge de la Folie. Il s'agit de s'insurger contre cette doxa contemporaine qui voudrait que l'égalité soit la mesure de toute chose. Pire, seul prévaudrait désormais l'égalitarisme au point de ne plus vouloir considérer les personnes dans leur identité et leurs différences, mais dans leur conformité à un modèle commun, toutes semblables sans distinction de valeur. L'égalité est devenue l'obsession maladive de notre monde tandis que la jalousie ordinaire le taraude pour faire de l'inégalité son bouc émissaire préféré. L'égalité est la même promesse confiée à chacun de pouvoir trouver sa voie librement. Et cette liberté permet ainsi à chacun de bâtir son identité singulière et inégale. Mieux vaut une certaine inégalité qui ré-enchante l'humanité plutôt que la grisaille morne et volontiers violente de l'égalité imposée. Le combat éternel des hommes est de trouver un juste milieu, comme le remarquait déjà Montesquieu en soulignant que «le principe de la démocratie se corrompt, non seulement lorsqu'on perd l'esprit d'égalité, mais encore quand on prend l'esprit d'égalité extrême».
Acheter sur Payot.ch
-
Le vrai libéralisme: droite et gauche unies dans l'erreur
Parcourant presque quarante ans de vie politique française (1981-2019), Pascal Salin dresse un constat implacable: pour lui, gauche et droite ont mené, peu ou prou, la même politique, imprégnée du même idéal collectiviste et égalitaire. Le changement de politique récent lui-même n'aura servi à rien si ce n'est à reproduire les erreurs du passé: loin des réformes dont la France a besoin, il n'y a, selon lui, rien de libéral dans les politiques mises en œuvre. Cet essai est à la fois un livre d'histoire politique et d'histoire économique. Pourfendant les idées reçues, Pascal Salin explique clairement et simplement les fondamentaux de la théorie libérale, dont il montre la force insoupçonnée.
Acheter sur Payot.ch
-
Le Thème de notre temps
« Lorsqu'il est dit que le thème particulier de notre temps et la mission des générations actuelles consiste en une tentative énergétique pour ordonner le monde à partir du point de vue de la vie, il y a un sérieux risque d'être mal compris. […]
On a vécu pour la religion, pour la science, pour la morale, pour l'économie ; on a même vécu pour servir le fantôme de l'art et du plaisir ; on n'a juste jamais essayé de vivre délibérément pour la vie. Heureusement qu'on l'a toujours plus ou moins fait, mais non délibérément ; chaque fois que l'homme s'en est aperçu, il en a eu honte et a ressenti un étrange remords. Ce phénomène de l'histoire humaine est par trop surprenant pour ne pas mériter une méditation. »
Paru en 1923, soit bien avant sa célèbre Révolte des masses (1930), Le Thème de notre temps est l'un des textes les plus prophétiques d'Ortega y Gasset (1883-1955).
Acheter sur Payot.ch
-
Jouer sa peau: Asymétries cachées dans la vie quotidienne
Pourquoi devrait-on cesser d'écouter ceux qui parlent au lieu d'agir ? Pourquoi les entreprises font-elles faillite ? Comment se fait-il que nous avons plus d'esclaves aujourd'hui qu'au temps des Romains ? Pourquoi imposer la démocratie aux autres pays ne marche jamais ?
Réponse : trop nombreux sont ceux qui dirigent le monde sans mettre leur peau en jeu.
Dans son livre le plus provocateur à ce jour, Taleb donne sa définition et ébranle les nôtres : qu'est-ce que comprendre le monde, réussir sa vie professionnelle, contribuer à une société juste ou injuste, détecter les non-sens et influencer les autres ?
D'Hammourabi à Sénèque, du géant Antée à Donald Trump, de Kant à Gros Tony, Taleb choisit ses exemples et montre qu'avoir quelque chose à perdre, vouloir accepter le risque, y voir une question de justice, d'honneur et de sacrifice, est pour les héros, les saints et bon nombre d'êtres humains épanouis... une essentielle règle du jeu.
Acheter sur Payot.ch
-
Environnement : le temps de l'entrepreneur
Cet ouvrage est le fruit de réflexions échangées lors de la 10e conférence internationale organisée par l'ICREI les 7 et 8 juillet 2016 à Aix-en-Provence, en coordination avec l'Institute for Economic Studies-Europe.
Il répond au souci de mobiliser les entrepreneurs au service de la protection et de la gestion des ressources environnementales, dans le cadre d'un état de droit. Les acteurs économiques peuvent trouver des moyens pertinents et novateurs pour transformer les problèmes environnementaux en atouts en recourant à l'économie de marché. On trouvera dans une vingtaine de chapitres des réponses qui permettent de limiter le recours à la puissance publique sous toutes ses formes. Car, pour de nombreux écologistes et pour une partie de l'opinion publique, les entreprises seraient responsables de la surexploitation des ressources et de la pollution, ce qui les conduit à arrêter le progrès et prôner la décroissance. En réalité, l'expérience prouve que, dans les pays développés, la qualité environnementale s'améliore depuis deux siècles grâce à l'action économique des entreprises et pourvu que l'état de droit les encourage à poursuivre l'investissement afin d'économiser les ressources qu'elles exploitent. L'innovation est largement due à des individus et aux organisations qui, comme les entrepreneurs, s'appuient sur le contrat, sur les droits de propriété et sur le marché pour protéger et pour gérer les ressources environnementales. Dans les chapitres de ce livre, les entrepreneurs actuels et futurs trouveront des exemples et des arguments pour confirmer leur contribution à une gestion durable et équilibrée des ressources de la planète.
Acheter sur Payot.ch
-
La pensée libérale de l'impôt
Alors que ressurgit toujours le lancinant débat sur la réforme fiscale, on s'étonne qu'il règne un quasi-unanimisme. Le silence autour des principes de l'impôt est d'autant plus étonnant qu'il tranche assez nettement avec l'intensité et la richesse intellectuelle des débats qui, de l'avènement d'un État moderne (XVIIe siècle) jusqu'à l'introduction en France de l'impôt progressif sur le revenu (1914-1917), ont longtemps animé le phénomène fiscal. Car voilà bien le noeud : femmes et hommes politiques, contemporains en particulier, répugnent à appréhender l'impôt dans sa globalité, le réduisant, au détriment de toute cohérence globale, à un instrument technique aride voué à la seule satisfaction de « besoins » budgétaires sans cesse élargis. Or, à force de se vouloir concrète et pragmatique, et pour ainsi dire déconnectée de tout ancrage idéologique, l'approche retenue par les décideurs publics en est devenue inopérante. Cette indifférence profonde au travail de la pensée explique en grande partie la disharmonie de notre système fiscal, et partant son incapacité à remplir les objectifs souvent contradictoires qui lui sont assignés. C'est à ce travail d'infusion verticale qu'entend s'atteler cet ouvrage. Évincée depuis plus d'un siècle par les conceptions solidariste et socialiste, la pensée libérale de l'impôt pourrait bien, à la faveur d'un reflux étatique devenu inévitable, connaître un renouveau imminent. Sillonnant quatre siècles d'histoire des idées et rassemblant les textes d'une quarantaines d'auteurs de renom, cette anthologie entend ainsi fournir un ensemble de principes et de paradigmes seuls à même de guider l'action fiscale.
Acheter sur Payot.ch
-
Responsabilité - réactiver la responsabilité individuelle
Si à présent tout le monde et en tous domaines en appelle à « la responsabilité », c'est en demeurant dans un flou artistique, et sans que cela se traduise dans la réalité sociale puisque prévaut toujours plus une irresponsabilité massive.
En contre-feu aux processus de déresponsabilisation institutionnelle et idéologique (culture de l'excuse, maternage infantilisant, vulgate déterministe des neurosciences et du sociologisme, bientôt emprise de l'Intelligence artificielle) qui sapent en son amont et son aval le ressort personnel du choix responsable, cet ouvrage entend promouvoir une robuste philosophie de la responsabilité individuelle (d'Aristote et Kant à Karl Popper et Jankélévitch) sans la logique et l'éthique de laquelle le principe de responsabilité est moralement et intellectuellement privé de son sens authentique et de toute efficience.
Contre le réductionnisme scientiste et «naturaliste» qui prive la responsabilité d'assise substantielle, cette réflexion réaffirme aussi la validité de l'autonomie du sujet et de son libre arbitre ressourcé dans les travaux d'une nouvelle génération de philosophes américains et désormais français ainsi que de neuroscientifiques dépourvus d'à priori déterministes. Tout en faisant litière des lieux communs voulant que la responsabilité soit le «revers de la liberté» et en soutenant que souvent nous sommes responsables de notre irresponsabilité ou que trop de responsabilités tue la responsabilité, l'auteur plaide pour une responsabilisation personnelle moins culpabilisante qu'attractive et «proactive», récompensant des individus fiers de répondre d'eux-mêmes et d'ainsi inspirer confiance aux autres - et pilier régulateur du lien social d'une véritable société ouverte.
Acheter sur Payot.ch
-
Propos écologiquement incorrects
Cet ouvrage réunit des articles publiés par Max Falque entre 1973 et 2014 dans divers ouvrages et revues. Ces textes ont pour fil directeur le rôle central des droits de propriété et de l'échange comme complément ou alternative à la règlementation publique. Ils prennent en compte les recherches de Garrett Hardin et d'Elinor Ostrom (prix Nobel 2010) et illustrent la devise de l'ICREI « L'imagination juridique et économique au service de l'environnement ». En fait, notamment en France, l'idolâtrie de l'état centralisé et la culture socialiste voire marxiste se combinent pour pousser au rejet des droits de propriété privée et du libre marché notamment pour les ressources environnementales réputée biens public pour lesquelles seule la réglementation publique pourrait contrecarrer les externalités négatives. Si Adam Smith avait bien observé que la « Richesse des Nations » était fondée sur le rôle de la « main invisible » il ne pouvait prévoir que le Président Clinton deux siècles plus tard reconnaitrait que « cette main invisible a aussi un pouce vert ». Ces textes ouvrent des perspectives pour une nouvelle politique environnementale plus efficace et moins couteuses tant il est vrai que la folie réglementaire non seulement appauvrit les entreprises, les collectivités locales et in fine les citoyens mais encore constitue une menace pour les libertés individuelles. Un index auteur matière permet au lecteur d'accéder aisément aux thèmes de son choix.
Acheter sur fnac.ch
-
Propos écologiquement incorrects : Tome 2
Ce deuxième tome réunit 13 articles publiés par Max Falque entre 2003 et 2015 dans divers ouvrages et revues. Ces textes ont pour fil directeur le rôle central des droits de propriété et de l'échange comme complément et/ou alternative à l'indispensable règlementation publique. Ils prennent en compte les recherches de Ronald Coase, Garrett Hardin, Elinor Ostrom (prix Nobel d'Economie 2009), Hernando De Soto et illustrent la devise de l'ICREI «L'imagination juridique et économique au service de l'environnement ». En fait, notamment en France, l'idolâtrie de l'état jacobin et technocratique et la culture socialiste voire marxiste, se combinent pour rejeter les solutions fondées sur les droits de propriété (privés ou en commun) et l'échange notamment pour les ressources environnementales réputées biens publics pour lesquelles seules les réglementations et/ou l'appropriation publique pourraient contrecarrer les externalités négatives.
Acheter sur fnac.ch
-
Antoine-Elisée Cherbuliez
Antoine-Elisée Cherbuliez est un économiste libéral suisse du XIXe siècle (1797-1869). Aujourd'hui quasiment oublié, il eut, à son époque, une influence importante. Il est d'abord connu pour son activité politique (parlementaire à Genève de 1831 à 1846). Il l'est ensuite pour ses écrits. Docteur en droit, professeur d'université apprécié, il commence à s'intéresser à l'économie dans les années 1840 et publie alors de nombreux ouvrages dans cette discipline. Personnage complexe, intransigeant, entier dans ses idées, esprit indépendant toujours critique vis-à-vis tant de ses nombreux adversaires que de ses alliés, il avance souvent des arguments contradictoires. En particulier, son action politique (conservateur, de plus en plus méfiant vis-à-vis de la démocratie qu'il encensait au début de sa vie) est totalement différente des préceptes économiques qu'il défend (de plus en plus libéral à mesure qu'il avance en âge). L'élément déclencheur de son changement d'attitude dans ces deux domaines est la révolution genevoise de 1847, qu'il vit mal en raison des conséquences qu'il constate ou qu'il imagine et qui le conduit à émigrer en France, avant de revenir dans son pays natal.
Cet ouvrage permet de suivre et de comprendre l'évolution des idées et des comportements de cet auteur, en particulier sur les deux principaux sujets qui lui tiennent à coeur : le droit de propriété, dont il finit par dire, après l'avoir critiqué, qu'il est la condition indispensable du développement de toute civilisation et l'Etat, dont il condamne avec force, après avoir proposé des réformes sur le rôle qu'il doit jouer et qui l'ont fait taxer de socialiste, tout interventionnisme. Certaines de ses propositions restent toujours d'actualité et sont susceptibles d'apporter des éléments intéressants de réflexion dans notre monde mouvementé où persistent tant de difficultés qu'il a mises en lumière.
Acheter sur Slatkine
-
Mémoires
Jean-François Revel avait déjà acquis une large célébrité lorsque, en 1993, à presque 70 ans, il s'engagea dans une aventure toute nouvelle : la rédaction de ses Mémoires. Cette éblouissante traversée d'un demi-siècle d'histoire, de culture et de rencontres confirma que l'écrivain n'était inférieur ni au philosophe ni à l'essayiste. En janvier 1997 parut Le Voleur dans la maison vide. L'événement fut à la hauteur de ses ambitions, Revel s'inscrivant dans la lignée des plus grands mémorialistes, celle du cardinal de Retz et de Saint-Simon.
L'ouvrage parcourt un territoire foisonnant, de l'enfance marseillaise à la direction de L'Express, de la Résistance, où Revel fut très actif, aux séjours mexicain et italien, hauts en couleur, de ses amitiés avec Breton, Buñuel, Raymond Aron ou Vargas Llosa à son bref compagnonnage avec François Mitterrand, des subtilités de la gastronomie aux pièges de l'alcool... Portés par un sens saisissant du récit et du portrait, ces Mémoires au style inimitable illustrent ce que valent, chez un homme d'une inlassable curiosité, pourfendeur des idées reçues, le courage du caractère et la force de l'esprit.
Dans cette édition définitive figurent un chapitre qui avait été retiré du manuscrit originel du Voleur dans la maison vide et cinq autres entièrement inédits initialement destinés à former, sous le titre pittoresque de Bada, une suite qui fut interrompue par la maladie et la mort de l'auteur. Encore enrichi ici d'entretiens donnés en juin 2002 à France Culture, ce témoignage s'impose comme une oeuvre politique et intellectuelle de premier ordre.
Acheter sur Payot.ch
-
Les fondements du libéralisme économique
Afin de souligner l'importance des questions politiques et économiques actuelles auprès des lecteurs, cet ouvrage expose les origines du libéralisme à travers les arguments de ses partisans. Il analyse les pensées de 50 économistes français, du XIXe siècle essentiellement, qui sont aujourd'hui encore reprises par les défenseurs de ce système économique : la primauté qui doit être accordée à la liberté individuelle, l'importance du travail et de la production, les avantages de la concurrence au niveau national et du libre-échange par rapport au protectionnisme au niveau international, le rôle limité de l'Etat à ses seules fonctions régaliennes et au strict nécessaire économique, etc. Faisant appel à des considérations non seulement économiques, mais aussi philosophiques et historiques, Les fondements du libéralisme économique présente la vie et les thèses d'auteurs, certains célèbres, d'autres oubliés, à l'origine de l'école économique libérale française.
Paul-Jacques Lehmann est professeur émérite à l'université de Rouen. Auteur de nombreux ouvrages en finance de marchés, il s'intéresse désormais à l'histoire du libéralisme économique.
Acheter sur Payot.ch
-
Benjamin Constant, économiste: Pour un libéralisme économique qui concilie efficacité et justice
Connu pour son roman Adolphe, Benjamin Constant est aussi l'un des grands penseurs politiques de l'école libérale française. Cela dit, il existe un autre Benjamin Constant moins connu : l'économiste. Il lit et rencontre Adam Smith, siège au Tribunat de Bonaparte à côté de Jean-Baptiste Say ou s'entretient longuement avec Necker. Rien de surprenant si dans ses discours parlementaires ou dans son oeuvre politique, il participe à l'élaboration des traits fondamentaux du libéralisme économique. Un libéralisme qui doit concilier l'efficacité dans la production des richesses avec l'égalité et la justice dans leur répartition. Une telle ambition est-elle toujours d'actualité ?
Acheter sur Payot.ch
-
Le Pouvoir corrompt
Alors que la sentence « Le pouvoir tend à corrompre, le pouvoir absolu corrompt absolument » est universellement connue, son auteur, Lord Acton (1834-1902), l'est beaucoup moins. À telle enseigne qu'aucune des œuvres de ce grand historien catholique anglais, très proche ami et inspirateur du Premier Ministre libéral progressiste William Gladstone, n'était jusqu'à présent disponible en français. C'est désormais chose faite avec cette traduction inédite de trois conférences portant successivement sur le travail de l'historien, l'histoire de la liberté dans l'Antiquité puis dans le christianisme — où de nombreux passages illustrent le thème d'une fatale tendance à la corruption du pouvoir.
Outre cette critique libérale du pouvoir (« Il n'y a pas plus de rapport entre la liberté et le pouvoir qu'entre l'éternité et le temps »), l'intérêt majeur de ces textes est d'exposer une robuste et singulière philosophie de l'histoire trouvant son sens dans un progrès continu quoique tourmenté du monde vers toujours plus de liberté. Laquelle, pour le professeur d'histoire contemporaine à Cambridge que fut Lord Acton est en elle-même « l'objectif le plus noble qui soit ».
Acheter sur Payot.ch
-
Better Regulation: Risks, Markets, Responsibility
Excessive and inappropriate government regulation is one of the most pressing issues of our time. Increasing regulatory density translates into less economic freedom and choice, higher compliance costs reaching up to 10% of gross domestic product, and industry capture of regulation, leading to corporate scandals in several sectors as well as systemic crises in the financial realm. According to the PwC Global CEO Survey, overregulation remains the top business concern globally, and in the top five perceived threats across every region surveyed. Regulatory overreach, increasingly driven at the supranational level, may hamper economic growth prospects more than geopolitical and monetary risks going forward.
How can regulation be better reconciled with entrepreneurial freedom and consumer choice? Would self-regulation and consultation processes akin to the Swiss practice promote more effective rules? How can regulatory capture by special interests be prevented in order to keep competition and innovation alive to the benefit of all? What role should personal responsibility and market reputation play in the 21st century?
This publication, which draws on the international Better Regulation Conference held on 25 September 2018 in Geneva, reassesses markets, risks, and responsibility in an environment where competitiveness becomes a priority in many countries.
Commander gratuitement à l'Institut Libéral
-
Les systèmes monétaires: des besoins individuels aux réalités internationales
La Grèce doit-elle quitter la zone euro ? Les banques centrales sont-elles fondées à créer de la monnaie pour stimuler l'activité économique ? Faut-il réformer le Système monétaire international ?
Seule une compréhension éclairée du fonctionnement des systèmes monétaires permet de répondre efficacement à ces questions. Le présent livre a pour but de fournir les clés nécessaires à cette compréhension. En partant des concepts monétaires fondamentaux et du comportement réel des individus au sujet de la monnaie, il construit progressivement l'analyse des systèmes monétaires et du Système monétaire international d'une manière à la fois rigoureuse et accessible.
Très didactique, il permettra à chacun — dirigeant ou simple citoyen — d'éviter les erreurs les plus répandues en matière monétaire et de se faire une opinion juste des principaux problèmes monétaires, de l'intégration monétaire européenne aux répercussions d'Internet et à l'émergence de nouvelles monnaies.
-
L'éducation et la formation: entre tradition et défis
L'importance de la formation dans le développement d'une société est reconnue et indisputée. La formation ne crée pas seulement le capital humain à la source de l'innovation et de la prospérité. Avec le pouvoir des idées qui l'accompagne, elle influence également les institutions politiques, selon les conceptions et les préférences des citoyens. Pour cette raison déjà, les libéraux considèrent les monopoles publics de l'éducation avec scepticisme. Leurs modes et leurs dogmes, leurs réformes pédagogistes davantage fondées sur l'opportunisme et l'idéologie que sur l'intérêt des apprenants, leurs coûts souvent élevés dissimulés par le financement fiscal, leur uniformité et leur formatage face à la diversité de la société civile soulèvent de nombreuses questions.
Quel est aujourd'hui le rôle de l'école et de la formation? Quelles sont les possibilités de renforcer le pluralisme et la concurrence? Comment l'excellence peut-elle être financée à l'avenir? Comment la Suisse peut-elle favoriser les valeurs civilisationnelles de liberté et de responsabilité à travers son système de formation? Cette publication, qui fait suite à la Journée libérale romande 2015, offre des pistes de réflexion et élargit le débat en explorant les idées de libéraux classiques et contemporains, dont la critique fondamentale de l'école publique formulée par Denis de Rougemont au siècle dernier, ainsi que l'expérience des systèmes actuels — et leurs alternatives.
Ce livre est épuisé. Il peut être consulté à la Bibliothèque de la liberté à Zürich.
-
L'injustice fiscale, ou l'abus de bien commun
L'impôt peut-il être juste ? Et peut-il être raisonnable ? La question de la justice fiscale agite la société quand les prélèvements fiscaux et sociaux deviennent si prégnants qu'ils peuvent menacer l'équilibre de la cité et la liberté des citoyens. Mais il ne sert à rien de contester l'importance des charges publiques sans s'interroger sur les raisons qui ont conduit les États à enfler jusqu'à devenir parfois impotents. Il convient ainsi de montrer le processus qui a conduit les États à accaparer la vie civile, sacraliser la notion de bien public, avec pour résultante l'asphyxie des citoyens par des impôts excessifs et souvent injustes.
Non content de dénoncer un système inique, l'auteur se propose de remonter aux sources du droit et de la justice pour jeter les principes d'une nouvelle justice fiscale.
Il existe en effet des voies qui permettraient de retrouver la balance de la justice fiscale plutôt que de l'abandonner à la volonté hasardeuse du législateur. La justice peut se mesurer à l'aune de la responsabilité et de la liberté réelles laissées à chacun d'atteindre ses fins, de s'accomplir en les accomplissant. Dans cette optique, le rôle de la collectivité serait redéfini et plus limité. La justice fiscale trouverait là un critère utile et équitable de sa mesure. Le lien indéfectible de l'impôt et du bien commun ne saurait faire oublier que le bien commun n'existe pas pour lui-même, mais pour permettre aux hommes de bien vivre ensemble.
Acheter sur Payot.ch
-
The Rise and Demise of the Individual
Over the past two-and-a-half centuries, the rise of individual liberty has allowed the growing prosperity that the West has known. However, this ideal is now being challenged by the governmental bodies who were founded on this very principle.
In The Rise and Demise of the Individual, author Daniel Caleb WagniEre examines the dangers imposed when governments push towards collectivism and ignore individual freedom.
In The Rise and Demise of the Individual, WagniEre presents a short historical account of the origins and evolution of the individual that builds toward the modern-day ideas of political theory and public policy. By identifying the key characteristics governments should either adopt or eschew to enable their citizens to flourish, WagniEre provides insight into what governments can do to prevent encroaching upon their citizens' private spheres. It is only when citizens fully understand these distinctions and hold governments accountable that the spirit of the individual can truly thrive.
-
Open: The Story of Human Progress
Humanity's embrace of openness is the key to our success. The freedom to explore and exchange - whether it's goods, ideas or people - has led to stunning achievements in science, technology and culture. As a result, we live at a time of unprecedented wealth and opportunity. So why are we so intent on ruining it?From Stone Age hunter-gatherers to contemporary Chinese-American relations, Open explores how across time and cultures, we have struggled with a constant tension between our yearning for co-operation and our profound need for belonging. Providing a bold new framework for understanding human history, bestselling author and thinker Johan Norberg examines why we're often uncomfortable with openness - but also why it is essential for progress. Part sweeping history and part polemic, this urgent book makes a compelling case for why an open world with an open economy is worth fighting for more than ever.
-
Culturellement incorrect
Est-il normal que la collectivité prenne en charge les affaires culturelles ? Le financement public des établissements ou évènements culturels est-il légitime ? L'auteur répond à ces interrogations en proposant un raisonnement rigoureux, qui va à contre-courant du discours généralement admis sur la culture. L'apport de concepts ou modèles empruntés aux économistes, philosophes, théoriciens de la justices sociale, ou encore sociologues, combiné à une fine observation de la réalité du terrain culturel, donne à cet essai un ton résolument expert, et aboutit à la formulation d'un positionnement original sur la question. Un livre incontournable pour repenser l'action culturelle, en cette période de restrictions budgétaires.
Acheter sur Payot.ch
-
Philosophie de l'impôt
En ces temps où les prélèvements obligatoires battent tous les records et atteignent, pour la première fois dans l'histoire des pays civilisés, quelque 50 % du PIB, il convient de remettre entièrement à plat les principes de la fiscalité. Il faut s'interroger sur les fonctions légitimes des impôts, leur volume souhaitable, leur juste répartition, enfin le type même de société que chaque conception de l'impôt tout à la fois reflète et engendre. Réflexions devenues rares en France depuis les lendemains de la Seconde Guerre mondiale, où ont paru triompher, avec l'accord de la plupart des partis politiques, les principes fiscaux inspirés par le socialisme marxiste ou modéré, le solidarisme et le keynésianisme. Une telle démarche ne prend tout son sens que si l'on dépasse le point de vue technique du juriste fiscaliste ou de l'économiste. En effet, la fiscalité n'est pas un phénomène autonome, mais un rouage de la vie politique, économique et sociale. A ce titre, les idées qu'on se fait à son sujet dépendent de celles qu'on se fait de l'Etat, de la société, de l'économie, et même de la nature humaine et de la liberté. D'où la nécessité d'une Philosophie de l'impôt.
Acheter sur Payot.ch
-
Système de santé: comment renouer avec la responsabilité ?
Le système suisse de santé convainc par sa performance. La liberté thérapeutique, l'accès aux soins, la liberté de choix des patients et des consommateurs demeurent largement garantis. En revanche, la déresponsabilisation financière induite par la mutualisation excessive des dépenses et le subventionnement provoque depuis plus de vingt ans une surmédicalisation de la société et une croissance inflationnaire du secteur. Les primes obligatoires et la charge fiscale dont doivent s'acquitter les familles deviennent de plus en plus insupportables.
En tabouisant le rôle des incitations financières, et en privilégiant un dirigisme réglementaire qui aboutit tout au plus à des manoeuvres de substitution, la politique s'est montrée jusqu'ici incapable de remédier à la « tragédie des biens communs » qui caractérise le système de prestations prépayées de l'assurance obligatoire des soins. Le régime actuel faillit ainsi à ses objectifs. Un système destiné à améliorer le bien-être de la population se meut en une spirale répressive pour les médecins et les autres professions de la santé, en un fardeau qui limite la marge de manoeuvre des ménages et en une source d'inefficience et de gaspillage à grande échelle.
Les contributions d'experts réunies dans ce volume restaurent dans le débat la dimension la plus importante de l'harmonie et de l'équilibre de tout système : la responsabilité, sans laquelle la liberté s'éteint tôt ou tard. En refusant l'idéologie collectiviste et l'hypocrisie du déni économique qui entourent le système de santé, et en offrant des perspectives indépendantes et pluralistes sur l'un des enjeux majeurs du moment, cette publication clarifie de façon honnête et lucide les conditions d'un système à la fois performant et abordable à l'avenir.
Commander gratuitement à l'Institut Libéral
-
Libéral en tout - L'actualité de Benjamin Constant
La pensée de Benjamin Constant se distingue par son intemporalité. Ce libéral en tout, né à Lausanne en 1767, est l'un des théoriciens et des praticiens les plus profonds de la philosophie libérale. Il fut l'un des membres illustres du groupe de Coppet, autour de Madame de Staël, dévolu à l'étude et au développement intellectuel de la liberté sous tous ses aspects. Dans la concurrence des idées qui caractérise l'Occident, ses principes demeurent à bien des égards inégalés jusqu'à ce jour. Il fait notamment figure de précurseur de l'école (nobelisée) des choix publics.
D'où l'intérêt de s'y replonger à une époque d'incertitudes sur l'avenir des démocraties libérales, que l'étatisme et le collectivisme ont tendanciellement éloignées de leurs vertus. La primauté du droit sur l'arbitraire, le respect des libertés des individus face aux majorités électorales, la garantie de la propriété envers l'excès fiscal et réglementaire, le rôle des constitutions, les questions religieuses, les conceptions même de liberté, d'individualité et de perfectibilité au vingt-et-unième siècle trouvent des points de départ ou des réponses dans la réflexion constantienne.
Pour Constant, l'État doit s'articuler autour d'une seule tâche : celle de préserver la liberté individuelle. Et celle-ci ne se divise pas à l'envi. La liberté de conscience et la liberté de pensée sont indissociables de la liberté économique, de la liberté éducative ou encore de la liberté d'opinion et d'expression. Benjamin Constant anticipe et analyse ainsi de nombreux défis auxquels sont confrontées les sociétés contemporaines.
Ce volume, qui réunit les contributions thématiques de certains des meilleurs experts de Constant et du libéralisme, offre une perspective appliquée et actuelle sur la philosophie politique à l'origine de l'harmonie et de la prospérité de nos régions.
Ce livre est épuisé. Il peut être consulté à la Bibliothèque de la liberté à Zürich.
-
La Tyrannie de la redistribution
L'essentiel des dépenses publiques actuelles sert à différents mécanismes de redistribution. Cette redistribution ne semble remise en cause par personne car elle s'alimente aussi bien aux théories marxistes qu'à la morale chrétienne. Pourtant, elle justifie désormais la dérive de nos sociétés démocratiques vers la douce tyrannie annoncée par Tocqueville. Parce qu'il prétend posséder le monopole de la définition du bien, l'État parvient à contraindre les âmes autant que les corps. Retrouver une solidarité active nécessite d abord de retrouver le sens de la confiance en l homme.
Acheter sur Payot.ch
-
Charles Monnard: l'éthique de la responsabilité
« La liberté est la condition d'une vie complète, la condition de la civilisation, du développement de la pensée, de l'activité, de l'industrie, des lettres, des sciences, la condition des progrès de l'humanité. »
Certes, la liberté est la valeur la plus précieuse de l'humanité. Mais elle ne peut pas être maintenue sans être circonscrite par l'éthique de la responsabilité. Cela comporte des implications importantes sur le fonctionnement d'une société libre, mais aussi dans l'appréciation de l'État-providence, qui s'est substitué au devoir personnel...
Acheter à l'Institut Libéral
-
Esthétique de la liberté
Dans la fable de La Fontaine « Le chien et le loup », la vie du loup est présentée comme plus belle que celle du chien, parce que l'un est libre, alors que l'autre est attaché. Le propos du livre est de savoir si La Fontaine a raison. Beauté et liberté sont-elles indissociables ? Si tel est le cas, quelles conclusions politiques peut-on en tirer ? Existe-t-il un enjeu plus profond, métaphysique, dans l'alternative d'être « chien » ou « loup » ? Le livre esquisse d'abord les contours d'une anthropologie philosophique où les places respectives de la beauté et de la liberté dans la structure de l'esprit humain sont précisées sont interrogés à cet égard de nombreux auteurs, de Platon à Plotin, de Grégoire de Nysse à Pic de la Mirandole, de Kant à Proust. Puis il montre comment la servitude enlaidit les existences humaines, ce qui n'est pas vrai seulement de la servitude absolue des totalitarismes, mais aussi de la demi-servitude instaurée par les socialismes dits modérés. Il examine ensuite ce qu'est une vie libre et créatrice de beautés, en soulignant le rôle qu y jouent la contingence, l'imprévu, et la possibilité qu'y survienne du nouveau, comme dans un voyage. Sur ces bases, il montre que seule une vie libre peut avoir un sens.
Acheter sur Payot.ch
-
Concurrence et liberté des échanges
Il n'est pas possible de comprendre la vie économique sans faire référence à la concurrence et à la liberté des échanges. Cet ouvrage propose une analyse rigoureuse et cohérente de ces questions pour permettre de surmonter ces difficultés. Il utilise certes les instruments de l'analyse économique, mais en s'efforçant d'en donner une présentation accessible pour toutes les sortes de publics et en évitant une formalisation excessive. On se rendra compte ainsi, par exemple, que les législations qui prétendent défendre la concurrence reposent sur des bases contestables, que le monopole n'est pas ce que l'on croit, qu'un cartel peut être souhaitable, que certains préjugés concernant les effets de la mondialisation ne sont pas justifiés, que les arguments en faveur du protectionnisme ne sont pas cohérents. Cet ouvrage poursuit donc un double but?€?: un but intellectuel consistant à donner les instruments d'une analyse cohérente, un but pratique en indiquant les voies qui devraient être prises par les politiques économiques ou le système juridique.
Acheter sur Payot.ch
-
Libéralisme et liberté d'expression
Tandis que se multiplient les initiatives législatives tendant à réprimer la liberté d'expression au nom de la liberté d'expression, il nous a semblé opportun de proposer une synthèse libérale du sujet, avec les meilleurs auteurs disponibles sur la place francophone. Leur thèse est que la liberté d'expression doit être totale.
Acheter sur Payot.ch
-
Anti-Piketty : Vive le capital au XXIe siècle !
Énorme succès commercial aux États-Unis et en France, l'ouvrage de Thomas Piketty Le capital au xxie siècle est devenu la nouvelle bible de la gauche et d'une partie de ladroite. Se défendant d'être une œuvre marxiste, le livre n'en constitue pas moins une somme ultra-égalitariste dont les recommandations mèneraient sans nul doute à une catastrophe économique et sociale. Le livre assène des chiffres et des graphiques pour parvenir à ses conclusions qui sont toutes idéologiques. Mais ses données, si nombreuses soient elles, sont souvent tronquées pour parfaire le raisonnement et les inexactitudes scientifiques émaillent le propos. Il est difficile de prendre sa théorie au sérieux, tant les raisonnements et les hypothèses sont souvent douteux, et qu'elle n'est en réalité même pas vérifiée statistiquement. Il est urgent de démontrer comment et pourquoi Le capital au xxie siècle est moins une oeuvre scientifique que politique. Notre ouvrage regroupe les critiques d'une vingtaine de spécialistes, économistes, historiens et fiscalistes, pour fournir les preuves scientifiques des tromperies de Thomas Piketty. Ces chercheurs de nombreux pays (dont un ancien conseiller économique du président des États-Unis) se sont penchés sur les notions d'inégalités, de croissance, de richesse et de capital traitées par Piketty dans son livre, en apportant de nouvelles approches complètement différentes : non, les inégalités n'ont pas explosé, elles se sont même réduites à de nombreux égards, les riches ne sont pas des rentiers mais des créateurs d'entreprises qui prennent des risques et créent des millions d'emplois, le patrimoine ne peut pas indéfiniment se développer plus vite que la croissance économique et une taxation excessive ne résout pas les problèmes mais les aggrave… Basé sur des arguments factuels et chiffrés, mais écrit dans un style tout public.
Acheter sur Payot.ch
-
Les valeurs éthiques d'une société libre
Comment renouer avec l'éthique du libéralisme? Comment s'inspirer des praticiens et des penseurs intemporels se rattachant aux valeurs libérales? Comment appliquer ces enseignements aux défis contemporains? C'est pour se pencher sur ces questions que la Journée libérale romande, à l'initiative de l'Institut Libéral et du Cercle Libéral de Lausanne, a réuni quelque 80 personnes le 8 novembre 2014 dans la ville de naissance de Benjamin Constant. Cette brochure se penche sur les principes intemporels de la justice libérale, sur l'œuvre et les idées d'Adam Smith, très pertinentes dans l'expérience suisse, ainsi que sur l'héritage judéo-chrétien, notamment dans l'esprit du théologien Alexandre Vinet. Elle analyse enfin l'application de ces idées à l'aune de la pratique politique, telle que l'a incarnée le conseiller d'État et parlementaire fédéral Louis Guisan au siècle dernier.
Ce livre est épuisé. Il peut être consulté à la Bibliothèque de la liberté à Zürich.
-
Benjamin Constant
Pionnier du libéralisme politique, précurseur de l'écriture intime et du roman psychologique, théoricien du sentiment religieux, penseur de la modernité, Benjamin Constant est aujourd'hui considéré comme une figure majeure de l'histoire intellectuelle du tournant des XVIIIe et XIXe siècles. Né à Lausanne en 1767 dans une famille d'origine huguenote, il n'a cessé par la suite de sillonner l'Europe, en privilégiant l'Allemagne, où il a mené de vastes recherches érudites, et la France, où il s'est illustré dans le domaine de l'action politique en tant que membre du Tribunat sous le Consulat et membre de la Chambre des députés sous la Restauration. Chef de file de l'opposition libérale, il a exercé une influence significative dans la vie parlementaire et médiatique. À sa mort en décembre 1830, la population parisienne lui a offert des funérailles triomphales. Cette trajectoire singulière — entre Lumières, Révolution, Empire et Restauration — n'a manqué ni de rebondissements ni de zones d'ombre, d'autant que plusieurs aventures sentimentales mouvementées sont venues se mêler à la carrière politique et littéraire de Benjamin Constant, à l'image de sa célèbre liaison avec Germaine de Staël. Étonnamment, en dépit de l'intérêt croissant suscité par son œuvre, aucune biographie en français n'a été consacrée à l'auteur d'Adolphe et des Principes de politique depuis trente ans. Le présent ouvrage vient combler cette lacune, en mettant à profit la masse considérable d'informations rassemblées dans le cadre de l'édition en cours des Œuvres complètes de Benjamin Constant, une entreprise scientifique internationale dont Paul Delbouille est l'un des principaux artisans. Fondée sur une base documentaire entièrement renouvelée, cette biographie n'offre pas seulement le récit détaillé d'une destinée passionnante, mais constitue également un instrument de travail de première importance.
Acheter sur Payot.ch
-
Jacques Rueff: Un libéral français
Personnalité de premier plan, Jacques Rueff est d'abord connu pour son plan d'assainissement financier, qui permit au général de Gaulle en 1958 d'ouvrir la France à la concurrence. Il contribua aussi à la mise au point du franc Poincaré en 1928 et travailla au redressement du pays aux côtés de Paul Reynaud, en 1938, face à une Allemagne qui se réarmait à grande vitesse. Homme d'action quand la situation l'exigeait, mais également théoricien et expert de la monnaie et des finances, Jacques Rueff défendit très tôt un libéralisme rénové, attentif à l'ordre social et acceptant le rôle de l'Etat. Cette biographie — la première de Jacques Rueff — retrace son parcours intellectuel et politique, de son duel public avec John Maynard Keynes sur le chômage à ses échanges avec Robert Triffin concernant les relations monétaires internationales, en passant par le colloque Walter Lippmann qui marqua la rupture de toute une génération avec le vieux libéralisme manchestérien du "laissez-faire, laissez-passer." S'inscrivant dans la lignée des économistes ingénieurs-mathématiciens, Jacques Rueff incarne magnifiquement le libéralisme à la française.
Acheter sur Payot.ch
-
Common Sense Economics: What Everyone Should Know about Wealth and Prosperity
With the global economy recovering from a steep recession, and with that recovery challenging our long-held ideas about what careers and the market can be, learning the basics of economics has never been more essential. Principles such as gains from trade, the role of profit and loss, and the secondary effects of government spending, taxes, and borrowing risk continue to be critically important to the way America's economy functions, and critically important to understand for those hoping to further their professional lives - even their personal lives. Common Sense Economics discusses key points and theories, using them to show how any reader can make wiser personal choices and form more informed positions on policy.
Now in its third edition, this fully updated classic from James D. Gwartney, Richard L. Stroup, Dwight R. Lee, and Tawni H. Ferrarini reflects on the recession and the progress that's been made since the crash; it offers insight into political processes and the many ways in which economics informs policy, illuminating our world and what might be done to make it better.
-
Contre le droit au travail
Le 12 septembre 1848, lors de la discussion sur l'adjonction d'un article ouvrant un « droit au travail » au projet de nouvelle constitution, Alexis de Tocqueville prononce à l'Assemblée constituante un discours incisif et polémique, dans lequel il manifeste son profond engagement dans les affrontements idéologico-politiques consécutifs à la Révolution de 1848. Dans cette contribution initiale et majeure à un débat de fond qui demeure d'actualité, l'auteur expose, en redoutable rhéteur, les raisons de son opposition tranchée au « droit au travail » et sa logique. Son adoption ferait de l'État « le grand et unique organisateur du travail », « le maître et possesseur de chaque homme », le « propriétaire unique de chaque chose ». Plus globalement, Tocqueville dit avec concision et rigueur les motifs de son opposition au socialisme qui, selon lui, se livre à « une attaque directe contre la propriété et la liberté individuelles » et apparaît comme « une nouvelle formule de la servitude humaine ». Cette première édition spécifique du discours contient la transcription des notes préparatoires de Tocqueville.
Acheter sur Payot.ch
-
Les ordolibéraux, histoire d'un libéralisme à l'allemande
Récente «crise grecque», prospérité qui ne se dément pas outre-Rhin, orientations économiques de Bruxelles: sans cesse l'actualité rappelle l'influence toujours agissante, louée ou critiquée, des ordolibéraux allemands. Cet ouvrage vient donc à son heure pour faire, avec toute la rigueur nécessaire alliée à un grand souci de clarté pédagogique, un point inédit et actualisé sur le sujet au-delà des clichés et polémiques habituels. Patricia Commun ne s'y contente pas d'utilement revenir sur l'histoire intellectuelle et politique de l Allemagne des années 1930-1960 pour contextualiser l'itinéraire de ces économistes et sociologues antinazis (Walter Eucken, Wilhelm Röpke, le futur chancelier Ludwig Erhard en particulier) à l'origine de la pensée ordolibérale. Elle expose ce que sont les piliers doctrinaux de l'«économie sociale de marché» qui en découle: ancrage dans un ordre (d'où le terme «ordo») juridique du respect des règles assurant la libre concurrence sur fond de liberté des prix et des échanges, de stabilité monétaire, d'équilibre budgétaire et d'une fiscalité modérée. Et souligne ses heureux effets: cogestion pragmatique permettant d'éviter les pièges d'un État-providence, cohésion sociale arrimée à un tissu de PME créatives. L'auteur montre enfin en quoi ce libéralisme pratique, consensuel et original à l'allemande qui répudie aussi bien le dirigisme et le «constructivisme» que le laissez-faire a profondément renouvelé la pensée libérale classique et refondé son assise épistémologique.
Acheter sur Payot.ch
-
L'autre individualisme: une anthologie
Contre un anti-individualisme idéologiquement hégémonique, vieux de deux siècles et plus que jamais virulent, qui ne voit intentionnellement dans l'individualisme qu'égoïsme, narcissisme et repli sur soi, cet ouvrage redonne droit intellectuel et moral à l'autre individualisme: celui dont presque plus personne ne parle et que nul ne défend. Cet individualisme bien compris se caractérise par son refus du conformisme, du paternalisme et de tous les collectivismes, ceci au nom de la primauté de l'autonomie, de l'indépendance et de la responsabilité individuelles, de la souveraineté morale sur soi pour tous les individus. Illustré par un «grand récit» en forme d'anthologie, L'autre individualisme se compose de textes signés des plus grands noms de la littérature, de la philosophie, parfois de la politique ?€? de Montaigne à Mario Vargas Llosa, en passant par B. Constant, Tocqueville, Bastiat, Kierkegaard, Emerson, Stirner, John Stuart Mill, Nietzsche, Ibsen, Oscar Wilde, Jaurès, Durkheim, Alain, Ortega y Gasset, Ayn Rand, Karl Popper, Hayek, Zinoviev et J.-F. Revel… Il révèle aussi l'importance des contributions d'auteurs moins connus du XIXe et des débuts du XXe siècle. Par l'ampleur de son corpus et son souci d'ouverture à la diversité des interprétations (démocratiques, aristocratiques, libertaires, socialistes, libérales ?€? et non alignées) de l'«individualisme savant», cette anthologie est sans aucun précédent ni concurrent. Elle est précédée d'une consistante présentation générale qui fait le point sur la prégnance des anti-individualismes historiques et contemporains et pose des jalons pour la reconstruction lexicale de la notion d'individualisme. Et ne néglige pas de s'interroger sur l'avenir incertain de cet individualisme mieux compris.
Acheter sur Payot.ch
-
L'Abécédaire de Jean-François Revel
Philosophe, journaliste, éditeur, critique d'art, pamphlétaire, gastronome érudit : le talent si singulier de Jean-François Revel s'est illustré de multiples façons. Chaque fois, il a manifesté la même indépendance d'esprit, le même désir d'être compris par le plus grand nombre, sans vulgariser ni banaliser la réflexion.
Plus qu'un florilège de citations, cet abécédaire est une invitation à lire et relire une oeuvre mordante et clairvoyante. D'une étonnante actualité, la pensée de Revel frappe par le trait polémique et l'ironie, usant d'une constante liberté de ton face à toutes les formes de dogmatisme. Même sur des sujets graves, il savait convaincre avec un humour décapant. Comme il le disait à propos de son ami Simon Leys : «Au siècle du mensonge, parfois, la vérité relève la tête et éclate de rire.»
«Composé par des amis et complices de Revel, comme j'ai eu la chance de l'être moi-même, cet abécédaire me remet en mémoire ce que je disais au lendemain de sa mort pour lui rendre hommage : cher Jean-François, nous allons te regretter. Dix ans plus tard, le voici tel qu'en lui-même, et toujours actuel, ce combattant de la liberté d'une décapante et magnifique lucidité.» Mario Vargas Llosa
Acheter sur Payot.ch
-
Poverty, Inc.
"I see multiple colonial governors," says Ghanaian software entrepreneur Herman Chinery-Hesse of the international development establishment in Africa. “We are held captive by the donor community.” The West has positioned itself as the protagonist of development, giving rise to a vast multi-billion dollar poverty industry — the business of doing good has never been better. Yet the results have been mixed, in some cases even catastrophic, and leaders in the developing world are growing increasingly vocal in calling for change. Drawing from over 200 interviews filmed in 20 countries, Poverty, Inc. unearths an uncomfortable side of charity we can no longer ignore.
-
La Tyrannie fiscale
Plus que jamais nécessaire et possible une profonde réforme. On ne peut plus se contenter d'une « mise à plat » aux contours flous ou de quelques « replâtrages » de détail. Car, depuis des années, la pression fiscale n'a cessé d'augmenter, alors que les déficits publics se creusent et que les défauts du système ne font que s'aggraver. Or la croissance continuelle des prélèvements obligatoires et leur caractère de plus en plus arbitraire représentent la cause majeure des défaillances de notre économie et de la persistance du chômage. Allons-nous enfin prendre conscience que nous ne pourrons pas renouer avec la croissance si nous continuons à faire l'impasse sur l'adoption d'une politique fiscale radicalement différente ? Allons-nous enfin oser la réforme novatrice, fondée sur une conception cohérente de l'activité humaine, qui seule permettra au pays de se relever ? Progressivité de l'impôt sur le revenu, ISF, impôt sur les successions, fiscalité des entreprises, taxation du capital, financement de la protection sociale : sur toutes ces questions qui font plus que jamais débat, Pascal Salin livre, avec sa clarté et sa rigueur habituelles, une vision audacieuse pour en finir avec les « réformettes » électoralistes et les « mesurettes » qui prennent aux uns pour donner aux autres.
Acheter sur Payot.ch
-
Jean-Francois Revel, la démocratie libérale à l'épreuve du XXe siècle
Loin de n'avoir été qu'un polémiste de talent, Jean-François Revel (1924-2006) a été, de Pourquoi des philosophes? (1957) à L'Obsession antiaméricaine (2002), l'auteur d'une œuvre de première importance, jalonnée par de fracassants succès populaires et internationaux. Allant bien au-delà du seul engagement anticommuniste, la force et la singularité intellectuelles de sa pensée n'avaient jamais, jusqu'ici, fait l'objet d'une synthèse exhaustive qui aurait permis d'en éclairer la place dans l'histoire contemporaine des idées. Une béance que le présent ouvrage vient enfin combler. Avant tout animé par la passion des faits, ce philosophe s'est constamment employé à pourfendre et à déconstruire les impostures idéologiques dont se sont nourries les diverses tentations totalitaires qui ont marqué le XXe siècle, jusque sous leurs récents avatars de l'islamisme et de l'antiracisme dévoyé. Philippe Boulanger, dans cette passionnante biographie intellectuelle, expose les étapes successives et les multiples aspects de cette pensée de combat qui trouve son unité profonde dans la volonté de réaffirmer sans concession l'insigne valeur des principes d une démocratie libérale, en économie comme en politique. Chaque jour qui passe semble en rappeler l'intempestive et remarquable pertinence.
Acheter sur Payot.ch
-
L'impôt sur les successions: une fausse bonne idée
L'État-providence est sous pression. Ses dépenses croissantes et l'absence de réformes aux conditions démographiques changeantes le mènent dans une impasse financière. La politique cherche par conséquent désespérément de nouvelles recettes fiscales : dans toute l'Europe, de nouvelles hausses de la charge fiscale sont à l'ordre du jour, malgré l'ampleur déjà pénalisante des prélèvements. En Suisse, la question de l'imposition des successions au niveau fédéral redevient d'actualité.
L'impôt sur les successions bénéficie de sympathies dans tous les camps politiques. Le décès semble un moment opportun pour faire les fonds de tiroir. Les héritiers font figure de veinards qui n'ont pas vraiment mérité leur chance. Et l'accumulation d'une fortune sur plusieurs générations est souvent considérée comme suspecte. À juste titre?
Les experts chevronnés de ce recueil expliquent pourquoi l'impôt sur les successions est une forme particulièrement injuste et inefficace d'imposition, pourquoi l'institution de l'héritage est un fondement humaniste de notre société et de notre économie et pourquoi l'imposition des successions est dénuée de toute justification éthique, économique et juridique.
Avec les contributions de Victoria Curzon Price, Peter Ruch, Andrea Opel, Christoph Schaltegger, Reiner Eichenberger et Pierre Bessard.
Acheter à l'Institut Libéral
-
L'Éthique de la redistribution
En 1951,Bertrand de Jouvenel (1903-1987) publie au Royaume-Uni et en anglais The Ethics of Redistribution. Dans le prolongement de Du pouvoir (1945) qui lui avait valu une renommée internationale de penseur politique, cet opus, inédit en français, développe avec une sobre alacrité une critique de l'extension du «Minotaure» que représente l'institution naissante de l'État-providence par le biais de la redistribution massive des revenus. Sa thèse: un inquiétant transfert des pouvoirs de décision des individus s'accomplit ainsi au profit de l'État, toujours plus omnipotent. Jouvenel met à mal le mythe d'une redistribution ne sollicitant que les plus riches. La logique fiscale conduit nécessairement à ponctionner aussi les classes moyennes. Une analyse singulièrement iconoclaste et prémonitoire.
Acheter sur Payot.ch
-
Carl Menger, entre Aristote et Hayek : Aux sources de l'économie moderne
Vienne, haut lieu des ruptures de la modernité avec Wittgenstein, Freud... et Carl Menger (1840-1921), l'auteur des Principes d'économie politique.
Menger renouvela la théorie de la valeur en lui donnant un fondement psychologique et en promouvant la valeur-utilité subjective. Il définit ainsi une alternative, dite marginaliste, au libre-échangisme britannique et au socialisme académique allemand alors dominants. Menger influença Hayek, Schumpeter... et décida, en tait, des grandes orientations de l'économie contemporaine.
C'est la vie et la pensée de ce penseur capital encore trop méconnu en France, fondateur de l'École autrichienne et maître de Eugen von Böhm-Bawerk, Ludwig von Mises, Murray Rothbard, que nous découvre Gilles Campagnolo dans ce premier ouvrage vivant et documenté qui lui est consacré.
Le lecteur trouvera également ici le seul texte en français écrit par Menger, et devenu quasi-introuvable : La monnaie, mesure de valeur.
Un livre d initiation à une pensée clé de notre temps et une lecture renouvelée de l'économie à l'heure de la mondialisation.
Chercheur en philosophie des sciences sociales et économiques (CNRS), Gilles Campagnolo prépare l'édition française des oeuvres de Carl Menger. Il a publié «Seuls les extrémistes sont cohérents». Rothbard et l'école austro-américaine (2006).
Acheter sur Payot.ch
-
Les Penseurs libéraux
Le libéralisme est partout et nulle part. Son omniprésence dans le débat public est accompagnée d'un flou conceptuel, qui ne permet pas de saisir sa place et son influence dans nos sociétés. Il demeure un objet mal identifié, dont les fondements théoriques et la diversité des thématiques sont méconnus. Savoir ce qu'est le libéralisme, dans toutes ses dimensions, pas seulement économique mais aussi philosophique, politique, morale et culturelle, donner la parole aux penseurs qui l'ont édifié et prendre appui sur les textes, voilà l'objet de cet ouvrage, inédit par l'ampleur et la variété de son corpus.
Ce livre propose au lecteur :
— un choix de plus d'une centaine de textes, illustrant toutes les écoles et sensibilités libérales, de la Renaissance à nos jours. On y trouvera des écrits classiques (Smith, Kant, Bentham, Tocqueville, Spencer, Hayek) et d'autres plus originaux et inattendus (Jurieu, Courier, Cobden, Guyot, Oppenheimer, Croce…). Nombre d'entre eux étaient introuvables à ce jour.
— une généalogie inédite du mot « libéralisme ».
— un dictionnaire exhaustif des auteurs libéraux.
— des « chemins de traverse » qui documentent et élargissent la connaissance des notions et figures du libéralisme, au gré d'approches critiques et d'excursions intellectuelles hors des sentiers battus…Acheter sur Payot.ch
-
Monnaie, crédit bancaire et cycles économiques
Dans cet ouvrage, le professeur Huerta de Soto analyse de façon critique les bases économiques et juridiques de l'actuel système monétaire et du crédit. Un système qui se caractérise par son haut degré d'interventionnisme et de régulation, devenu avec le temps le talon d'Achille des économies modernes. Depuis le début du XXIe siècle, malgré la chute du " socialisme réel ", la décrédibilisation de l'interventionnisme et le triomphe des idées libérales, le secteur financier des économies de marché reste fortement réglementé, contrôlé et géré par ce puissant " organisme de planification " financière qu'est la banque centrale. Il s'est formé ainsi un système financier qui est une source constante d'instabilité, du fait de l'incessante création de profonds déséquilibres structurels dans l'économie réelle. II est alors la source des crises financières et des récessions économiques brutales inédites pour les économies de marché depuis la naissance de l'actuel système bancaire. Le professeur Huerta de Soto explique dans ce livre, fruit de longues années de maturité intellectuelle, la cause, l'évolution et les conséquences de tous ces phénomènes, en proposant un projet de réforme visant à établir le seul système monétaire et financier compatible à long terme avec l'économie de libre marché et de libre entreprise.
-
La Tragédie de l'euro
A l'origine de la création de l'euro, les intentions étaient de nature politique. Grâce à la monnaie unique, la France allait se débarrasser du deutsche mark et s'affranchir de la tyrannie de la banque centrale allemande (la Bundesbank). Mais le système mis en place se révèle autodestructeur, parce que plusieurs gouvernements peuvent utiliser une seule banque centrale pour financer leur déficit, sans véritable contrôle. Quelles sont aujourd'hui les voies possibles pour les membres de la zone euro ?
Acheter sur Payot.ch
-
Chômeurs ou esclaves : Le dilemme français
Et si la cause majeure du chômage de masse en France se trouvait cachée dans les replis de notre immense Code du Travail ? Une vérité douloureuse à entendre, mais qu'a bel et bien entérinée en filigrane l'accord du 11 janvier 2013 signé, le dos au mur et dans l'urgence, par certains "partenaires sociaux". Une première dans notre histoire mais qui, même transposée sur le plan législatif, reste encore loin de la révolution culturelle dont la France aurait tant besoin maintenant. Comment envisager, en effet, de résoudre la contradiction entre Etat-Providence et marché mondial tant qu'on n'aura pas fait toute la lumière sur l'idée bien française que le salariat est un dérivé de l'esclavage ? Cette idée qui remonte à la Grande Révolution mine notre droit du travail, gâte le dialogue social et alimente un malaise bien plus partagé qu'on ne veut l'avouer dans toutes les couches de la société. Dans cette France, l'ultime championne de l'anticapitalisme (mise à part la Corée du Nord !), le chômage va-t-il encore augmenter jusqu'à atteindre un seuil révolutionnaire ? Telle est la question que l'on doit poser si l'on veut sortir du dilemme : chômage ou esclavage. Une réflexion roborative, à la croisée de l'économie et du droit, qui permet de mieux mesurer la gravité de la crise française et qui nous livre des clefs pour la résoudre.
Acheter sur Payot.ch
-
Au chevet du système de santé
Les systèmes de santé occidentaux se trouvent en crise financière permanente: l'explosion des coûts mène à toujours plus de réglementations et finalement à un rationnement des prestations. Pourquoi le système de santé échoue-t-il dans ses arbitrages ?
Les experts de ce recueil montrent que le système de santé est avant tout victime des interventions de l'État. Le financement public, les subventions croisées et la planification politique de l'offre distordent les prix, affaiblissent la responsabilité individuelle et faussent les incitations tant des patients que des prestataires. Cela se traduit par la demande de prestations inutiles, des surcapacités et des inefficiences à large échelle de l'offre et des conflits de répartition.
Quelles en sont les issues? La solution éprouvée consiste à passer de la dépendance collective à la prévoyance personnelle, afin de restaurer le libre choix et le contrôle du patient — et d'orienter les prestataires selon les besoins effectifs de chacun. Les résultats: des coûts en baisse, davantage d'efficacité et un financement durable.
Avec des contributions d'Alphonse Crespo, Gerd Habermann, Frederik Roeder, Pierre Bessard, Arnold Kling, Georges Lane, Werner Widmer, Stephan Mumenthaler, Ole Wiesinger et Beat Gygi.
Acheter à l'Institut Libéral
-
La Monnaie - Histoire d'une imposture
Le débat sur l'ordre monétaire a pris un nouveau tournant avec la crise financière aux États-Unis et en Europe. Cet ouvrage historique et analytique remarquable montre comment la monnaie a été détournée de ses fonctions intrinsèques par le pouvoir politique et les conséquences à en attendre.
Acheter sur Payot.ch
-
Dictionnaire du libéralisme
En plus de 300 entrées, cet ouvrage original auquel ont participé une soixantaine d'érudits, se penche tant sur les concepts que les théories et les penseurs qui les ont développées et montre que le libéralisme n'est pas qu'une doctrine économique, mais bien un courant de pensée plus global et présent dans d'autres secteurs de la société, au niveau politique, juridique, éducatif, sociologique, ainsi que philosophique.
Acheter sur Payot.ch
-
Revenir au capitalisme, pour éviter les crises
Conséquence d'un manque d'éthique des banquiers, la crise ? Effet d'un esprit de lucre insensé incitant à prendre trop de risques pour obtenir davantage de bonus ?
Trop simpliste, réplique Pascal Salin.Acheter sur Payot.ch
-
L'Éthique de la production de monnaie
La monnaie n'est pas uniquement un phénomène économique, mais comporte d'importantes implications culturelles et morales. Fondé sur les enseignements de l'école autrichienne d'économie, dans la tradition de Carl Menger, de Ludwig von Mises et de Friedrich Hayek, cet ouvrage, désormais traduit en français, permet d'éclairer les crises économiques et monétaires et en particulier la responsabilité des banques centrales.
Acheter sur Payot.ch
-
Au-delà de l'offre et de la demande
Le titre ne doit pas tromper : dans la perspective de Wilhelm Röpke (1899-1966), l'un des chefs de file de l'influente école allemande de l'« ordolibéralisme » pendant les années 1935-1965, aller « au-delà de l'offre et de la demande » ne revient pas à dépasser et encore moins répudier l'économie de marché, mais à la réintégrer dans un lien social et un ordre moral aux connotations parfois très conservatrices. Et s'il récuse le laissez-faire utilitariste, l'auteur ne ménage pas davantage ses critiques à l'encontre de Keynes et surtout de l'État providence et du « socialisme fiscal » — accusés de conduire à un collectivisme liberticide et ruineux.
Acheter sur Payot.ch
-
La vérité sur la monnaie
La monnaie, si présente dans la vie quotidienne, nous paraît aussi indispensable que l'air que nous respirons. Nous l'acceptons comme une évidence et, avec elle, les systèmes monétaires que nous connaissons. Le poids des institutions bancaires, le contrôle des banques centrales, l'intervention de l'Etat, les politiques monétaires nous sont ainsi généralement présentés comme nécessaires et nous n'osons même pas imaginer un autre ordre monétaire. Pourtant, dès que l'on s'interroge sur l'apparition de la monnaie et de sa vraie nature, on découvre des mécanismes inaperçus et on doit remettre en cause bien des idées reçues. L'inflation, moteur des plus graves désordres économique n'est pas une fatalité. L'étatisation des banques centrales n'a pour raison que la force de l'habitude.
Acheter sur Payot.ch
-
Une crise peut en cacher une autre
"La faute au laissez-faire !", a entonné tout le monde lors de la récente crise économique. Heureusement, " le laissez-faire, c'est fini ", a annoncé Nicolas Sarkozy. Donc, il n'y aura plus de crise ? Pourtant, la crise n'est pas finie. Elle se manifeste dans les soubresauts de la Bourse autant que dans l'incapacité des Etats à payer leur dette et à maîtriser leur déficit. Ce livre nous amène où la crise est apparue à l'été de 2007, c'est-à-dire dans le marché, américain surtout, des titres adossés à des créances hypothécaires. Ce marché de même que celui de l'immobilier résidentiel en général, l'Etat américain les avait pris sous son aile. Comme disait George Bush en 2002, " quand quelqu'un souffre, il faut que l'Etat bouge ". Il y a toujours des gens qui souffrent et l'Etat s'agite sans cesse. L'Amérique est-elle vraiment si différente de la France ?
Une crise du laissez-faire ? Les faits et les statistiques parlent d'eux-mêmes. C'est d'une autre crise qu'il s'agit. Mais laquelle ? En tentant de répondre à ces questions, Pierre Lemieux nous entraîne dans une exploration des théories macroéconomiques et dans un examen du XXe siècle, dont Mussolini rêvait qu'il fût " le siècle de l'Etat ". Un livre essentiel pour comprendre la finance, l'Amérique, la France, et la vraie crise qui dépasse à toute vitesse le train à l'arrêt.
Acheter sur Payot.ch
-
La route de la servitude
Aussitôt que l'État entreprend de diriger toute la vie économique, l'organisation des individus devient le problème politique central. Toute question économique ou sociale devient une question politique; sa solution dépendra principalement de la personnalité de celui qui exerce le pouvoir coercitif, de l'opinion des hommes influents. Dans ce volume célèbre, Friedrich August von Hayek (1899-1992), lauréat du prix Nobel et initiateur de la Société du Mont-Pèlerin, livre une analyse capitale et intemporelle sur l'échec nécessaire de l'étatisme.
Acheter sur Payot.ch
-
L'Ethique de la liberté
Se fondant sur le Droit naturel de la propriété de soi et du principe de non-agression, Rothbard justifique une éthique et une philosophie du droit libérale.
Acheter sur Payot.ch
-
Comprendre l'économie Ou comment les économistes pensent
A quoi sert d'épargner si les biens et services que l'on voudra dans l'avenir ne sont pas produits? Comment agréger, "additionner" les préférences individuelles pour arriver à des préférences collectives? Quelles relations l'Etat entretient-il avec l'"utilité collective " ? L'économie - la science économique - répond à ces questions et à bien d'autres. Contrairement aux idées reçues, l'économie n'a pas grand chose à voir avec l'argent. Elle s'intéresse aux choix et à leurs conséquences sociales, l'argent n'étant qu'une représentation du réel et un moyen commode d'échanger des biens et services. Ce livre présente les grandes composantes de la théorie économique, expliquée en ternies aussi peu techniques que possible : les notions de coût et de préférence, la théorie de l'offre, de la demande et des marchés, la théorie du bien-être, l'économie de la politique, la finance et la théorie monétaire. Pierre Lemieux invite le profane à comprendre la signification profonde de la science économique, sa pertinence pour interpréter les événements du monde financier et ceux de la vie quotidienne, ainsi que ses implications politiques; autrement dit, à découvrir comment les économistes pensent.
Acheter sur Payot.ch
-
L'homme libre
Pascal Salin est l'un des grands économistes de notre temps. De renommée internationale, c'est aussi un grand philosophe et un grand moraliste. Auteur d'ouvrages de référence, il a, par ses nombreux écrits et au cours de son enseignement, approfondi la science de l'Homme et profondément renouvelé la défense de l'Homme libre et responsable. Rassemblant 41 contributions d'auteurs du monde entier, dont le prix Nobel Gary Becker, Raymond Boudon, membre de l'Institut, des anciens ministres comme Alain Madelin ou Antonio Martino, des économistes de renom appartenant à la prestigieuse Société du Mont-Pèlerin, comme Lord Harris of High Cross, Victoria Curzon-Price, Jesus Huerta de Soto ou Jacques Garello, des philosophes comme Antony de Jasay, Chantal Delsol, Hans-Hermann Hoppe ou Alain Laurent, ces Mélanges, dirigés par Mathieu Laine et Guido Hülsmann et ordonnés autour du thème de l'Homme libre, offrent une variété de regards de très haut niveau sur les grands enjeux contemporains: sécurité et liberté, rationalité de l'individu, liberté d'expression, interventionnismes et individualisme, liberté monétaire et bancaire, réforme et concurrence fiscale, méthodologie des sciences sociales, médias et économie de marché, égalité et responsabilité, morale individuelle et morale universelle, la notion de guerre juste, libéralisme et socialisme, christianisme et éthique, libéralisation de l'Afrique, immigration juive aux États-Unis, etc.
Acheter sur Payot.ch
-
La grande nurserie
La France est-elle devenue une Grande Nurserie ? Obésité, alcool, cigarette, piscines, sécurité, contrats de travail, logement, patriotisme économique, discriminations : sur tous les sujets, l'État nounou nous borde, nous protège et nous indique la conduite à tenir. Cette spirale interventionniste et sécuritaire brise les énergies individuelles, étouffe la croissance économique et anéantit l'esprit de responsabilité. Dans cet essai remarquable, Mathieu Laine, avocat et enseignant à Sciences-Po, estime qu'une issue existe aux caprices de citoyens traités depuis trop longtemps comme des enfants.
Acheter sur Payot.ch
-
La morale face à l'économie
Dans cet essai iconoclaste, Bertrand Lemennicier dévoile les fondements éthiques de l'économie et expose en détail les principes du raisonnement de cette discipline. Beaucoup de gens pensent que l'économie est foncièrement immorale, parce qu'elle s'intéresse à l'argent et qu'elle en fait le but de l'existence. Certains économistes croient qu'elle est a-morale, c'est-à-dire qu'elle a une vraie neutralité scientifique, comme les sciences naturelles. Bertrand Lemennicier montre au contraire que l'économie traite des questions morales - parce qu'elle s'occupe des actions humaines et que c'est l'objet même de la morale. Or l'économie apporte à ces questions des réponses précises grâce à une méthode d'investigation spécifique. Pour preuve, Bertrand Lemennicier s'attaque à plusieurs grands débats de société, qu'il éclaire en les abordant sous l'angle économique : les transplantations d'organes, l'avortement, la drogue, la privatisation des rues, la discrimination, la démocratie. Les conclusions qui en ressortent ne sont pas toujours celles que l'on aurait attendues...
Acheter sur Payot.ch
-
Libéralisme
Que vous soyez pour ou contre, de droite ou de gauche, vous croyez tout savoir sur le libéralisme, «sauvage» pour les uns, «salutaire», pour les autres. Mais pourquoi faut-il supprimer la législation sur la concurrence, instaurer la liberté d'immigration, supprimer le monopole de la Sécurité sociale ou encore recourir aux privatisations pour résoudre les problèmes écologiques? Pourquoi l'euro n'est-il pas une invention libérale? Pourquoi la mondialisation est-elle préférable à l'intégration régionale? Pourquoi la politique de stabilisation est-elle une source d'instabilité économique? Une réévaluation en profondeur de la pensée libérale; une contribution iconoclaste aux débats sur les principes et la philosophie qui doivent nous guider. Et si le libéralisme, fort des trois principes que sont la liberté, la propriété, la responsabilité, était le véritable humanisme, la seule vraie utopie réaliste qui autorise la plus belle des espérances pour notre temps: la confiance optimiste dans l'individu?
Acheter sur Payot.ch
-
Les apports de l'école autrichienne d'économie
L'école autrichienne, trop souvent ignorée dans les universités et les médias, fournit pourtant des outils d'analyse indispensables à la compréhension de l'économie. Souvent associée au courant néo-classique, elle s'en distingue pourtant radicalement par sa méthodologie fondée sur l'analyse rationnelle de l'action humaine et non des modèles statistiques. Depuis l'explication par Mises de l'impossibilité pour une économie socialiste d'organiser l'économie à la théorie des cycles économiques, les apports de l'école autrichienne sont nombreux. Thierry Aimar en fait la synthèse dans cet ouvrage.
Acheter sur Payot.ch
-
Le mystère du capital
Créer une entreprise, souscrire un emprunt hypothécaire ou acquérir un titre de propriété peut prendre des années au Pérou, au Mexique ou encore en Égypte. Ce genre de blocages bureaucratiques et la difficulté à reconnaître les droits de propriété sont la cause du manque de développement économique des pays du tiers-monde, plutôt que "le capitalisme" ou "la mondialisation" comme d'aucuns tentent de le faire croire. C'est ce que démontre, exemples à l'appui, Hernando de Soto, fondateur de l'Institut Liberté et Démocratie au Pérou, dans ce livre déjà traduit dans 13 langues.
Acheter sur Payot.ch
-
Sophismes économiques
Vient d'être réédité en janvier 2005! Démystifiant le "sisyphisme" des politiques de l'emploi et la spoliation légale qu'elles induisent, Frédéric Bastiat (1801-1850), l'un des économistes français les plus brillants, démontre que ce sont les pays et les catégories sociales les moins favorisés qui gagnent le plus à la liberté des échanges. Aussi, le lecteur d'aujourd'hui ne trouvera pas d'argumentaire plus essentiel contre le dernier avatar du protectionnisme, "l'altermondialisme".
Acheter sur Payot.ch
-
Plaidoyer pour la mondialisation capitaliste
Dans ce livre, le chercheur suédois Johan Norberg, rédige le premier essai en faveur de la mondialisation capitaliste à avoir atteint une audience globale. Utilisant de nombreuses statistiques et des arguments économiques accessibles, l'auteur démontre que l'ouverture au commerce et aux flux financiers internationaux est un facteur de progrès, surtout pour les plus pauvres de la planète. Il réfute de façon systématique les arguments des adversaires du libre-échange et du capitalisme.
Acheter sur Payot.ch
Droit
-
L'Invention de l'état : Economie du droit
Pour Philippe Simonnot, l'État est le premier système d'exploitation de l'homme par l'homme, et il a été inventé à cette fin. Cette invention, l'économie du droit l'explique mieux que ne peuvent le faire les considérations traditionnelles de sciences politiques, sociales ou juridiques. Si le droit est indispensable, l'État, quant à lui, n'est pas nécessaire.
-
Commentaire sur l'ouvrage de Filangieri
"Pour la pensée, pour l'éducation, pour l'industrie, la devise des gouvernements doit être laissez faire et laissez passer" : cette sentence finale du Commentaire sur l'ouvrage de Filangieri résume on ne peut mieux l'esprit de radicalité libérale qui en imprègne tout le propos. Paru en 1822-24 et curieusement jamais republié depuis en France, ce texte fondamental et néanmoins trop méconnu de Benjamin Constant prend prétexte d'une lecture critique du livre du juriste italien Gaëtano Filangieri, La Science de la législation (1780), pour procéder, comme l'a pertinemment noté l'un de ses meilleurs biographes, à "l'exposé le plus hardi et le plus complet de sa doctrine", au sujet de l'économie, de la justice sociale, du droit pénal, de l'esclavage, de l'éducation ou de la religion.
La force et la remarquable originalité de ses développements théoriques pointant de manière prémonitoire les dangers d'une montée croissante du "despotisme législatif" font de ce Commentaire un ouvrage majeur de Constant, indispensable à la meilleure connaissance - non édulcorée - d'une pensée dont la place éminente dans l'histoire des idées ne cesse de se confirmer.
Acheter sur Payot.ch
-
La liberté et le droit
Bruno Leoni critique dans cet ouvrage essentiel le caractère arbitraire de la législation positiviste qui renvoie au même schéma étatiste et liberticide que la planification économique et lui oppose la conception évolutionniste d'une «rule of law» issue et respectueuse du droit selon un processus semblable à celui du libre marché. Il met également en cause le modèle dominant de la démocratie, dont la nature collectiviste est jugée attentatoire à l'égalité des chances et à la liberté individuelle de choix. Ce texte sobre et tonique inclut une nouvelle introduction de Carlo Lottieri.
Acheter sur Payot.ch
Roland Baader
Anthony de Jasay
-
Liberale Vernunft, Soziale Verwirrung
Anthony de Jasay gehört zu jener Gruppe grosser Wissenschaftler, die sich kaum je selbst zitieren. Seine Gedanken und Ideen sind somit immer originell, zündend und scharf geschliffene Juwele. Neben bisher unveröffentlichten Essays, sind in diesem Band erstmals sämtliche seiner je auf deutsch erschienenen Aufsätze vereint. De Jasay's zwingende Argumente und seine meisterhafte Formulierungkunst überzeugen selbst Andersdenkende. Den übergreifenden Themen seiner Arbeit entsprechend ist das Buch in Politik, Sozialismus und Philosophie unterteilt.
-
The State
An analysis of modern political arrangements that views the state as acting in its own interest contrary to the interests of individuals and even of an entire society. The text traces the logical and historical progression of the state from a modest-sized protector of life and property through its development into what the author believes to be an "agile seducer of democratic majorities" and "the welfare-dispensing drudge that it is today".
-
Ordered Anarchy: Jasay and His Surroundings
Anthony de Jasay's work has been enormously influential, describing both a theoretical philosophical model for a stateless, liberal, free market order and offering analysis of and solutions to many of the technical economic problems associated with such a vision of society - most notably his work on the free rider and his return. In this book, ten significant scholars in philosophy and political economy, including Nobel laureate in economics James Buchanan, pay tribute to the man and his work in a series of essays at once both respectful and critical."Ordered Anarchy" focuses on three fundamental questions of libertarian thinking. Which are the basic libertarian principles and how do rights and liberties relate to each other? Is order possible and durable in an anarchic or quasi-anarchic society, and if so, under which preconditions? How and to what extent are the pillars of politics, such as the constitution, institutions and government, detrimental or beneficial to an enduring free society?While Narveson, Palmer and Bouillon focus on the first of these questions, the late Radnitzky and van Dun address the second.
Benson, Holcombe and Kliemt provide answers to question number three, while Buchanan and Little highlight the role of Anthony de Jasay in this debate and the inspiration that his thinking has given to the authors of this volume.
-
Against Politics
Government depends on collective decision making. Even in peaceful democracies, some decide for all. Challenging the morality of this position, this text argues that it is not different political systems that are at fault so much as the very nature of politics itself. This text pulls together de Jasay's key work in this area over the last ten years. In the first section of the book de Jasay attacks contractarian thought and the very notion of the legitimacy of politics. In the final section he outlines an alternative vision, a form of ordered anarchy based on social virtues, achievements and institutions which exist prior to government and which are not contingent on political arrangements. The book provides an insight into a radical form of libertarianism which renders even the most minimal form of state redundant.
Changement climatique
-
Concurrence et Esprit d'entreprise
"L'ouvrage de Kirzner constitue une remarquable contribution à l'analyse micro-économique développée au XXe siècle par Mises et Hayek. Il vient à une époque où sont de plus en plus vivement contestées la méthodologie positiviste et béhavioriste et la prétendue" neutralité à l'égard des valeurs "retenues par la micro-économie néoclassique, ainsi que l'importance donnée au modèle irréaliste de l'équilibre statique." Murray N. Rothbard, Journal of Economic Literature. Sur la base d'une argumentation littéraire plutôt que mathématique, Israël M. Kirzner propose simultanément une critique rigoureuse de la théorie contemporaine des prix, une tentative de théorisation de l'esprit d'entreprise, ainsi qu'un essai sur la concurrence. Concurrence et esprit d'entreprise suggère une autre manière de comprendre ce qu'est la concurrence qualitative et en quoi consiste les efforts pour vendre, tout en soulignant les graves faiblesses de l'économie contemporaine du bien-être. Ce livre dresse une théorie du marché et du système des prix qui diffère de la théorie orthodoxe. Kirzner décrit cette dernière comme étant une méthode permettant de découvrir une configuration optimale de l'équilibre économique en termes de prix et de quantités. Et il indique par contraste " qu'il serait plus utile de voir la théorie des prix comme un outil permettant de comprendre comment les décisions des individus participant au marché interagissent pour générer les forces de marché qui conduisent à des changements de prix, de produits, de méthodes de production, ainsi qu'à une modification de l'allocation des ressources. " Bien que Concurrence et esprit d'entreprise soit prioritairement concerné par la compréhension positive du fonctionnement d'une économie de marché, la perspicacité de Kirzner permet également de mieux saisir les lacunes des systèmes d'économies planifiées et centralisées. A travers l'analyse du processus de marché, Kirzner montre enfin clairement que la redécouverte de l'entrepreneur constitue une étape de première importance.
Acheter sur Payot.ch
-
Vivre ensemble
Vivre ensemble, voilà un titre qui fait écho à un thème social omniprésent, de tous les côtés de l'échiquier politique, chacun le brandissant comme un idéal inaccessible, symbole d'une réalité qui au contraire va comme à l'opposé. Christian Michel l'a pris pour thème pour se proposer de répondre, souvent très concrètement, à cette ambition, qui pourtant devrait n'être que la normalité d'une société se disant civilisée. Ce qui le conduit à se poser, à nous poser une douzaine de grandes questions simples, mais qui permettent à cet ouvrage de mettre à coeur ouvert la démocratie libérale dont l'actualité affiche le délabrement.
Les pages et les questions défilent et peu à peu l'auteur dessine la société à laquelle il aspire, celle qu'il nous transmet dans cette oeuvre, où le «vivre ensemble» est aussi un réel bon vivre. Où les valeurs nourrissant les relations humaines sont libérées de l'idéologie et pétries de respect. À l'heure où l'abstention est devenue le premier camp électoral, il brosse comme le programme politique d'un anti-politique, le programme qui pourrait convenir à tous ceux ne demandant qu'à vivre, librement.
Acheter sur Amazon
-
Passeport pour la liberté
Avez-vous déjà songé à créer votre propre État ? Existe-t-il des initiatives qui rendent le monde plus libre ?
Ce sont les questions auxquelles nous nous intéressons dans «Passeport pour la liberté». Ce livre présente les solutions qui existent pour réformer les États modernes et décrit les alternatives possibles pour vivre de façon plus libre.
Chacun à son échelle peut contribuer à rendre nos sociétés plus respectueuses de la liberté des individus. Tout commence par une révolution culturelle : au même titre que chaque individu a le droit de quitter une relation qu'il juge malsaine, il devrait pouvoir faire de même avec l'État qui l'accueille, afin d'en créer un plus conforme à ses aspirations, ainsi qu'à celles d'autres personnes aux convictions similaires.
Acheter sur Payot.ch
-
Infantilisation: Cet État-nounou qui vous veut du bien
La pandémie n'aura été que le baromètre en fusion d'un phénomène plus profond : la prise de pouvoir totale de l'État-nounou, cette bureaucratie qui nous veut du bien.
Dans ce court essai, comme un cri de liberté, Mathieu Laine dénonce cet autre virus : la fièvre bureaucratique, technocratique et centralisatrice qui ne fait que révéler la propension malsaine de l'État à infantiliser les citoyens.
Acheter sur Payot.ch
-
Pour une régénération du libéralisme
Cet essai cherche à réhabiliter et à associer le libéralisme politique et économique dans une perspective historique et philosophique. Loin d'être cynique, le libéralisme se soucie au contraire de l'humain, appelé à se perfectionner tout au long de sa vie. Son credo est que l'homme est une réalité mouvante dont l'objectif est de construire son identité historique en respectant non seulement son héritage, ses traditions et son pays, mais aussi en se projetant vers les autres en vue de s'améliorer, de se réformer lorsque les circonstances l'exigent. Ce livre veut démontrer que le libéralisme, en plus de la liberté et de la responsabilité, intègre dans son système de valeurs le désir qui ouvre continuellement la perspective sur des formes de vie nouvelles. L'horizon libéral n'est donc jamais fermé, il est constamment empli de virtualités à découvrir et à réaliser. Notre affirmation est qu'être libéral implique de transformer l'imprévisible en une opportunité, car l'individu, toujours en lien et connecté au monde, est et restera le moteur de l'histoire.
Olivier Meuwly, juriste et historien, est spécialiste de la question de l'avènement et de la construction de la démocratie moderne en Suisse et en Europe. Il a publié une série d'ouvrages et de nombreux articles dans le journal "Le Temps" sur cette thématique. Enzo Santacroce, philosophe, est spécialisé dans les questions d'éthique et de morale qu'il enseigne dans un gymnase (lycée) vaudois ainsi qu'à l'Université populaire de Lausanne. Il est également l'auteur de plusieurs tribunes publiées dans les quotidiens "24heures" et "le Temps".
Acheter sur Slatkine
-
Dictionnaire amoureux de la liberté
Alors que notre liberté de penser, de s'exprimer, mais aussi simplement de rire, d'écouter de la musique, de prendre un verre à la terrasse d'un café, en un mot de vivre, peut être sauvagement assassinée, la liberté n'a jamais autant mérité qu'on la chérisse ! Aimer la liberté, c'est lui dédier tous les combats. C'est résister avec Char et Camus, dire non au communisme avec Orwell, non au nazisme avec Zweig et non à l'islamisme avec Sansal, Daoud, et l'immense majorité de l'humanité qui a soif d'exister sans peur et sans entraves. C'est aussi déclarer sa flamme aux élans de la création humaine. C'est chanter «Ma liberté» avec Moustaki, danser avec Noureev et entreprendre, encore et toujours. C'est croiser des géants, Verdi, Delacroix, Chateaubriand, et penser à l'avenir. C'est parler de nous, aussi, de la France, de notre rapport complexe à la première de nos valeurs. En ces temps d'incertitude, d'angoisse, mais aussi d'espoir, soyons tout naturellement amoureux de la liberté.
Acheter sur Payot.ch
-
Pour un libéralisme humaniste
Le libéralisme est en accusation. Égoïsme, cupidité, logique de puissance, indifférence à l'égard du chômage, de la pauvreté et des inégalités, perte du sens collectif, responsabilité du réchauffement climatique… De nombreuses voix, à gauche comme à droite, appellent désormais à abandonner les idées «libérales», oubliant trop souvent que les expériences collectivistes et nationalistes n'ont conduit qu'à l'appauvrissement et au totalitarisme.
Et si la solution ne venait pas de la «sortie» du libéralisme mais plutôt de sa réinvention ? Un libéralisme différent. Humaniste et éthique. Opposé à la primauté de la recherche du profit, aux monopoles. Qui rejetterait les écarts de richesse. Qui accepterait l'intervention de l'État régulateur. Qui défendrait la protection de l'environnement.
Ce libéralisme se nomme l'ordolibéralisme. La philosophie ordolibérale, opposée à la fois au socialisme et au libéralisme du laissez-faire, a été développée en Allemagne dans les années 1930 par des universitaires horrifiés par le nazisme. Très influente lors de la reconstruction européenne de l'après-guerre, cette véritable «troisième voie» a progressivement été occultée par le triomphe planétaire du libéralisme anglo-saxon. Il est temps de la redécouvrir.
Acheter sur Payot.ch
-
Libéralisme, vents contraires
Le libéralisme politique, souvent incompris, échappe aux définitions simplistes. Comme toute théorie, il n'est pas exempt de failles ou de lacunes. Pourtant, né dans le sillage des guerres de religion et conçu pour tempérer les passions politiques, il a survécu aux critiques et a fini par triompher des totalitarismes du xxe siècle.
Cette doctrine qui met la liberté de l'individu et l'égalité de chacun au centre du jeu politique, qui promeut la primauté de la loi, se trouve de nos jours sous le feu croisé du populisme de droite, d'une gauche obsédée par les identités et des dérives économiques néolibérales.
Face aux tentations illibérales, à l'emprise des nouvelles technologies et à la dissolution de toute vie privée, Francis Fukuyama nous incite à replonger aux racines d'un libéralisme humaniste capable de gouverner la diversité.
L'auteur de La Fin de l'histoire et le Dernier Homme (best-seller paru en 1992) livre un plaidoyer pédagogique et stimulant. Il propose de retrouver la modération aux sources du libéralisme pour affronter les épreuves qui jalonnent notre époque troublée.
Acheter sur Payot.ch
Romans
-
La Grève
Pourquoi le monde semble-t-il se détraquer? Pourquoi, sans raison apparente, un sentiment de désespoir et de frustrations se répand-il partout? Pourquoi, dans les pires moments, entend-on ce nom, sans visage et sans origine? Qui est John Galt?
Roman d'énigme, roman philosophique, roman politique, La Grève (Atlas Shrugged) a été traduit en dix-sept langues et est le livre le plus influent aux États-Unis après la Bible. Le voici enfin disponible en français.
Acheter sur Payot.ch
-
La source vive
Le premier grand roman philosophique d'Ayn Rand, qui reflète sa conception individualiste et humaniste de la société, et sert en quelque sorte d'ouverture à Atlas Shrugged, sur fond d'histoire d'amour captivante. Une oeuvre exceptionnelle qui met déjà en avant le bonheur personnel comme but moral de la vie humaine, et l'accomplissement productif comme l'activité la plus noble.
Acheter sur Payot.ch