Les périls du protectionnisme vert

Christian Hoffmann

ÉTUDE. La campagne contre l'huile de palme en Europe illustre l'impact désastreux des paravents écologistes dans la lutte contre la pauvreté.

La protection de l'environnement et des consommateurs bénéficie généralement d'une large estime au sein de l'opinion publique, si bien que l'on peut parler de «bonus de légitimité» en sa faveur. Les points de vue qui lui sont opposés font vite l'objet de controverses politiques. Du point de vue des lobbies qui cherchent à imposer leurs intérêts particuliers au détriment du public, il est donc astucieux de camoufler leurs propositions avec une couche de «vert». Cela minimise à coup sûr les résistances.

Les mesures protectionnistes les plus discutables sont celles qui prétéritent les partenaires commerciaux les plus faibles dans les pays en voie de développement ou récemment industrialisés, où la population et les industries d'exportation dépendent encore fortement de la production agricole.

Le combat des pays européens contre l'huile de palme tropicale est un exemple illustratif de la façon dont les mesures protectionnistes au nom de la protection de l'environnement et des consommateurs sont, en fait, motivées par d'autres raisons. De telles mesures remettent en question la lutte contre la pauvreté dans les pays en voie de développement, avec des conséquences adverses graves pour l'environnement et la santé dans le monde.

Lire l'étude:
Les périls du protectionnisme vert
(29 pages, PDF)

Février 2014

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