Les marchés libres, la meilleure stratégie de résilience
RAPPORT. La concurrence décentralisée de produits et de processus médicaux représente le meilleur moyen de répondre à une pandémie.
Le risque est grand que de fausses conclusions soient tirées de l'état d'urgence épidémiologique actuel. Une interprétation défendra sans doute la nécessité d'un État centralisé, qui s'occupe de la surveillance, du contrôle et de la direction à donner. On nous expliquera que la gestion d'un problème de santé comme celui du coronavirus ne peut être laissée entre les mains des individus ou des pouvoirs locaux. Dans ce type de crise, la réponse et la gestion du problème doit passer par le biais d'une planification centralisée, guidée par des experts et des agences étatiques.
Une deuxième conclusion qui sera suggérée portera sur les «dangers» et le caractère indésirable de l'interdépendance entre les pays pour de nombreux biens et services dont l'approvisionnement peut devenir limité ou complètement stoppé lors d'une crise sanitaire mondiale telle que celle du coronavirus, en raison des chaines de production qui, dans le cadre du système de division du travail que nous connaissons, dépassent les frontières nationales. Au nom de l'«intérêt national», il serait préférable de ce point de vue que pour certaines ressources essentielles la fabrication se fasse au niveau national.
Troisièmement, des voix se font entendre, de bords politiques et idéologiques différents, pour souligner la nécessité de politiques fiscales et monétaires «ambitieuses» afin de tempérer et de stabiliser les effets négatifs de la récession économique, qui touche tant la production et l'emploi et que le coronavirus est en train de propager dans le monde. La stimulation des investissements et la politique de la demande sont une fois de plus considérées comme des remèdes keynésiens adaptés aux maux économiques.
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Les marchés libres, la meilleure stratégie de résilience
(9 pages, PDF)
Avril 2020
