Sciences et Lumières durant la crise du coronavirus

Michael Esfeld

BRIEFING. Les dommages causés par les mesures anticorona dépassent largement les effets positifs.

Il n'y a pas de justification scientifique solide pour tenter d'arrêter la propagation du coronavirus par le biais d'une planification du gouvernement central avec un empiètement massif sur les droits fondamentaux.

Selon des critères utilitaristes, il s'avère que les dommages économiques, sanitaires et sociaux causés par des mesures étatiques coercitives telles qu'un confinement sont bien plus importants en termes d'années de vie perdues que les années de vie qui pourraient être sauvées. Selon des critères déontologiques, rien ne justifie dans la situation actuelle la suspension des droits fondamentaux et de passer outre la dignité des êtres humains par une planification technocratique de la vie sociale et même familiale.

Au lieu d'une science solide, nous assistons à une résurgence du scientisme et de son utilisation politique, à savoir l'idée qu'il existe une connaissance scientifique qui englobe également les êtres humains et tous les aspects de notre existence et que la société ainsi que la vie des individus peuvent être planifiées et façonnées en fonction de cette connaissance. Une résistance s'appuyant sur les Lumières est nécessaire, dans le sens où il faut sortir de l'immaturité auto-infligée dans laquelle notre société est en train de s'enfoncer à la suite d'une alliance impie entre de prétendues connaissances scientifiques et de mesures politiques coercitives.

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Sciences et Lumières durant la crise du coronavirus
(9 pages, PDF)

Décembre 2020

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