Cet automne marque le 70e anniversaire de la publication de l’un des «grands classiques» de l’économie moderne, L’Action humaine, de Ludwig von Mises. Trop souvent, un classique est un livre célèbre dont la contribution est jugée majeure au sein d’une discipline. On lui fait référence avec respect, mais rares sont malheureusement ceux qui l’ont lu.
En économie, La Richesse des nations d’Adam Smith est un exemple emblématique d’une telle œuvre. Tous les économistes et bon nombre de citoyens ont entendu parler de la «main invisible» et de l’idée selon laquelle l’intérêt personnel sert l’intérêt général grâce au mécanisme d’incitation qu’engendre la concurrence sur le marché libre; mais, en réalité, peu d’économistes en ont lu davantage qu’une poignée d’extraits. Dans le grand public, le nombre de personnes qui ont pris connaissance ne serait-ce que d’un abrégé est presque nul.
L’Action humaine de Ludwig von Mises, publiée sous le titre de Human Action aux États-Unis en 1949, mais dont l’édition originale en langue allemande avait été rédigée et éditée à Genève, occupe toutefois une place privilégiée parmi les classiques de la littérature économique. Le traité de Mises est brillant et continue d’être lu et pris au sérieux par les économistes de la tradition autrichienne ainsi que par un nombre croissant de personnes qui le considèrent comme le fondement nécessaire à la compréhension tant de la nature d’une société libre que du fonctionnement de l’économie de marché.
Lire le rapport:
L’Action humaine de Ludwig von Mises: 70 ans de pertinence
(10 pages, PDF)